Le président cubain rend hommage posthume à José Ramón Fernández

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2019-01-09 13:42:03

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La Havane, 9 janvier (RHC).- Le président cubain, Miguel Diaz-Canel s’est rendu ce mardi devant le Panthéon des Vétérans au cimetière de Colomb, à La Havane, pour rendre un hommage posthume à José Ramón Fernández, Héros de la République, décédé dimanche dans notre capitale à l’âge de 95 ans.

Des centaines d’étudiants et de lycéens, de sportifs et des militaires ont assisté à la cérémonie d’adieu à celui qui a lutté aux côtés de Fidel Castro dans la baie des Cochons, qui a assuré le poste de ministre de l’Éducation et plus tard la présidence du Comité Olympique Cubain.

Ana Fidelia Quirot, championne du monde des 800 mètres en 1997, a livré ses sentiments au micro de Radio Havane Cuba:

«Le décès de notre cher Gallego Fernández, comme nous l’appelions, est une perte irréparable qui endeuille le mouvement sportif cubain et le peuple en général. Il a beaucoup aidé les sportifs cubains avec ses conseils savants. A la tête du Comité Olympique Cubain il a toujours défendu les réussites du sport amateur. »

Gerardo Hernández, l’un des cinq anti-terroristes cubains qui ont purgé de lourdes peines aux États-Unis au terme d’un procès inique à Miami, se trouvait depuis très tôt le matin au cimetière de Colomb pour rendre hommage posthume à José Ramón Fernández.

«Avant tout, c’était pour nous un grand exemple. Nous avons appris à l’admirer quand nous étions jeunes et plus tard pendant nos années de prison, nous avons eu le privilège de compter sur son soutien et sa solidarité. Il nous envoyait souvent des lettres très encourageantes et puis, ici, il a toujours apporté son appui à nos proches, notamment à Adriana, ma femme.

Après notre remise en liberté, j’ai eu l’occasion de connaître personnellement lui et sa femme. Je me souviendrai toujours du voyage que nous avons fait ensemble à Segundo Frente.»

 

José Ramón Machado Ventura, second secrétaire du Parti, a prononcé le discours d’adieu à José Ramón Fernández avant que les cendres ne soient transférées au mausolée du Segundo Frente, dans la Sierra Maestra.

 

«Fernández était sans la moindre exagération, un être exceptionnel. Son sens du devoir et sa conscience éthique ont été la boussole infaillible dans chacun de ses actes »

 



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