La Havane, 1er mars, (RHC).- L'administration Trump menace de mettre en application le chapitre 3 de la loi Helms-Burton, un chapitre jamais appliqué depuis l'entrée en vigueur de la loi en 1996. Jusque là, Washington a évité d'entrer en confrontation avec les alliés des États-Unis.
En effet, l'application de ce chapitre permettrait aux anciens propriétaires d'entreprises et de biens nationalisés par le gouvernement révolutionnaire dans les années 60 de poursuivre devant les tribunaux des États-Unis les entreprises étrangères pour les gains réalisés grâce à des sociétés nationalisées après la révolution de 1959.
Cette offensive intervient peu après que le président Donald Trump ait déclaré que les jours du communisme étaient comptés au Venezuela, au Nicaragua et à Cuba.
Santiago Pérez Benítez, sous-directeur du Centre de la Recherche politique internationale de La Havane, s'est ainsi référé dans des déclarations exclusives à Radio Havane Cuba à cette nouvelle menace de l'administration nord-américaine contre notre pays.
«Je crois que cela fait partie d'une stratégie plus générale de l'administration actuelle des États-Unis. Une stratégie qui a l'appui de la claque anti-cubaine et qui vise à renforcer le blocus. Ce secteur fait des pieds et des mains pour voir mettre en application le chapitre 3 de la loi Helms Burton et inclure Cuba sur la liste des États voyous. Ces desseins rentrent dans le cadre d'une priorité macabre au sujet de l'Amérique Latine, la région choisie pour la doctrine Monroe.
Le but est d'éviter l'arrivée des investissements dans notre pays et en même temps de faire monter le niveau d'hostilité et d'agressivité contre Cuba.»