« Ne pas avoir recours à cette source de financement retarderait le développement national » a relevé Marino Murillo prenant la parole à la session extraordinaire de l'Assemblée Nationale du Pourvoir Populaire, notre parlement, qui débat du projet de Loi sur les Investissements Étrangers.
Il a expliqué que durant la dernière décennie, le taux moyen de croissance de notre pays a été de 1,8% et que celui d'investissements a atteint 13%. Il a précisé que ce sont des taux inférieurs à ceux de l'ensemble des pays de l'Amérique Latine. « Cela explique la nécessité d'accéder aux capitaux étrangers » -a-t-il signalé.
«Pour cette année, le plan de croissance de notre pays est de 2,2% ce qui veut dire que s'il est vrai que l'économie croît, elle le fait à un rythme qui retarde le développement » -a-t-il ajouté-.
Marino Murillo a ajouté que l'économie nationale a besoin d'un rythme annuel de croissance d'entre 5 et 7% et que pour atteindre ce but il faut obtenir des taux d'investissements de 20 à 25% à travers des crédits et des investissements étrangers.
«Bien que la participation de capitaux étrangers soit vue comme un complément des efforts nationaux faits en matière d'investissements dans des secteurs d'intérêt pour notre pays, la nouvelle loi accorde aux investissements étrangers un rôle déterminant dans des secteurs spécifiques.
« L'élevage, l'industrie laitière, l'agriculture et le changement de la matrice énergétique ont besoin d'un fort financement étranger » a relevé Marino Murillo.
« Des investissements étrangers bien faits ne signifie pas donner en cadeau le pays par morceaux » -a-t-il enfin souligné.