Saint-Domingue, 25 avril, (RHC).- Manolo Pichardo, président de la COPPPAL, la conférence permanente des partis politiques de l'Amérique Latine et des Caraïbes, a condamné les nouvelles mesures anti-cubaines de Washington.
Le 17 avril dernier, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, annoncé de nouvelles restrictions sur les voyages et les virements à destination de Cuba.
Ce même jour, à Washington, Mike Pompeo, secrétaire d'État nord-américain annonçait l'activation du chapitre III de la loi Helms-Burton à partir du 2 mai.
Le dit chapitre prévoit l'ouverture de litiges devant des tribunaux fédéraux des États-Unis contre les entreprises faisant usage des propriétés nationalisées par le gouvernement révolutionnaire dans les années 60.
Dans des déclarations au correspondant de Prensa Latina à Saint-Domingue, le président de la COPPPAL a qualifié de néfaste l'activation de ce chapitre de la loi Helms-Burton dont le caractère extra-territorial est condamné dans le monde.
Manolo Pichardo a souligné que l'application de cette mesure violerait ouvertement le droit international car les États-Unis passent ainsi outre à la volonté d'un pays souverain et à celle des États tiers d'investir et de commercer avec Cuba.