La Havane, 4 juin, (RHC).- Le ministre cubain de la Justice, Oscar Manuel Silvera, a précisé les principales tâches des juristes cubains à l'heure actuelle.

Lors du meeting national à l'occasion de la journée des juristes cubains, le ministre de la Justice s'est prononcé pour l'étude poussée de la Constitution adoptée le 24 février au cours d'un référendum populaire.

«La nouvelle Constitution demande un processus intense, de qualité, de mise à jour de l'ordre juridique et au ministère de la Justice revient la grande responsabilité de participer à tous les groupes de travail, à la rédaction et à la présentation des normes aux organes décideurs. »

Le ministre cubain de la Justice s'est référé au rôle des juristes suite à l'activation par l'administration Trump du chapitre III de la loi Helms-Burton.

«Nous parlons avec insistance du chapitre III mais la loi est une seule et probablement l'élément le plus grave au point de vue social et politique, de cette créature dangereuse et nuisible pourrait se trouver dans son chapitre II. Celui-ci prévoit, au cas où notre système politique serait détruit, où le gouvernement actuelle cesserait ses fonctions, la désignation d'une espèce d'un contrôleur. Il n'y aurait donc pas de gouvernement indépendant à Cuba tant que le problème des réparations des biens qu'ils qualifient de confisqués ne serait pas résolu.

«Si nous nous arrêtons sur ce particulier, nous réaliserons facilement que le chapitre II et le chapitre III de la loi Helms-Burton tiennent de la même philosophie de l'amendement Platt, articulée dans d'autres normes, d'autres articules, d'autres formules. Washington commet là une grave erreur. Les administrations yankees ont toujours ignoré les connaissances de notre peuple »