Luxembourg, 17 juin (RHC)- Les ministres des Affaires étrangères de l'Union Européenne se réunissent aujourd'hui au Luxembourg pour examiner, entre autres thèmes, la réponse du bloc pour protéger les investissements de ses pays à Cuba face à l'activation , par l'administration Trump, du chapitre 3 de la Loi Helms-Burton.
Pour le rappel, ce chapitre donne le feu vert à l'introduction devant des tribunaux fédéraux des États-Unis de poursuites judiciaires contre les entreprises faisant usage des propriétés et des biens nationalisées à Cuba dans les années 60.
Cette mesure du gouvernement des États-Unis, renforce le blocus de notre pays et il a pour but de décourager les investissements étrangers à Cuba.
L'Union Européenne a déjà fait savoir à Washington qu'elle portera l'affaire devant l'OMC, l'Organisation Mondiale du Commerce mais elle a assuré qu'elle possède d'autres mécanismes pour la protection des entreprises européennes.
Une des dites lois antidotes promulguées en réponse au caractère extra-territorial de la Loi étasunienne Helms-Burton est le Statut du Blocus du mécanisme européen , approuvé en 1996 qui interdit l'application de sentences judiciaires de pays tiers qui inclut le dit chapitre de la Loi Helms-Burton.
Par ailleurs, ici, à La Havane des travailleurs cubains à leur compte condamnent cette loi étasunienne:
« Je suis un Cubain révolutionnaire et noir qui a fait des études grâce à la Révolution Cubaine. Au nom de tous les artisans, de tous les travailleurs à leur compte, je condamne la Loi Helms-Burton et le blocus économique, financier et commercial que les États-Unis ont imposé à Cuba. Le gouvernement des États-Unis viole systématiquement nos droits. Il nous empêche d'accéder aux matières premières pour la fabrication de nos objets d'artisanat ».
Un autre travailleur à son compte a relevé :
« Je condamne la Loi Helms-Burton, spécialement son chapitre 3 qui nous touche fortement. En tant que travailleurs à notre compte, nous devons maintenant redoubler d'efforts pour vendre nos produits. Avant les dernières mesures étasuniennes , un grand nombre de Nord-américains visitait notre foire et nous allions même faire des Affaires avec eux et des échanges de visites ».