La Havane, 25 juin, (RHC).- Santa Clara, capitale de la province de Villa-Clara est le siège de la seconde conférence internationale « les sciences, la technologie et la société ». Des intellectuels d'une trentaine de pays ont exprimé au cours de la séance d'ouverture de la rencontre leur condamnation du renforcement du blocus de Cuba par Washington.
Atilio Borón, politologue argentin, l'un des invités de marque de la conférence a dénoncé l'ordre unipolaire que les États-Unis prétendent imposer au monde et leur politique de désinformation contre Cuba.
«En quelque sorte, ils évitent qu'on connaisse la vérité au sujet de Cuba, ce qu'a fait Cuba, ce qu'elle est aujourd'hui, un pays qui a fait l'objet de tant d'attaques. Aujourd'hui, tu parcours n'importe quelle ville cubaine et tu ne vois pas les pauvres gisant par terre comme à Buenos Aires, à New York, à Los Angeles, à Santiago du Chili, à Rio de Janeiro ou à Sao Paulo. C'est la réalité. Il y a certes des difficultés, personne ne le doute. Mais bien sûr qu'il doit y en avoir quand la plus grande puissance mondiale inflige un blocus à ce pays depuis 60 ans. Il n'y a pas un seul exemple dans l'histoire d'un grand pays qui s'est consacré à étouffer un autre pendant 60 ans sans obtenir sa destruction.
Cela démontre que Cuba, évidemment, malgré toutes les difficultés qu'elle a eues, a pu résister à cette agression. Elle va pouvoir aussi déjouer les plans de Trump. Je n'ai aucun doute. »