La Havane, 5 juillet, (RHC).- D'importantes personnalités cubaines se sont prononcées ce jeudi contre le blocus et la loi Helms-Burton qui l'internationalise, sur les ondes de Radio Havane Cuba.
Johana Tablada, sous-directrice des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, a fustigé en particulier l'activation du chapitre III de la loi Helms-Burton s'attaquant aux entreprises étrangères implantées à Cuba.
«La vérité est que la loi Helms-Burton date de 1996 mais c'est maintenant que son application se renforce par l'entrée en vigueur de son chapitre III.
Le dit chapitre stipule le droit de poursuivre en justice des entreprises étrangères implantées à Cuba et des entreprises cubaines qui font usage de propriétaires que les États-Unis considèrent comme nationalisées indûment. Cela ne s'est pas passé ainsi. La loi Helms-Burton est un autre outil dans cette politique de harcèlement contre Cuba. J'ai cité en exemple des mensonges avancés depuis le premier janvier 1959 jusqu'à nos jours.
La véritable raison pour resserrer l'étau réside dans notre décision de mettre à jour notre modèle économique. Les secteurs les plus conservateurs des États-Unis et la droite extrémiste d'origine cubaine voient dans ce processus un danger pour leurs ambitions, un bâton dans les roues de leurs prétentions. »
De son côté, Ramón Labañino, l'un des cinq anti-terroristes cubains qui ont purgé de lourdes peines de prison aux États-Unis au terme d'un procès inique à Miami, s'est référé au système de subversion des États-Unis.
« Ce n'est pas seulement qu'ils disent des mensonges, le pire c'est qu'ils y croient par la suite. Le système de subversion de l'extrême-droite de Miami, l'extrême-droite farouche qu'a pris en main la politique étasunienne avec John Bolton, fabriquent des mensonges au sujet de Cuba, les font circuler et ensuite on dirait que tout cela revient à leur bureaux et ils semblent s'étonner de «ce qui se passe à Cuba ». Ils fabriquent les mensonges et après, ils agissent sur la base de ces mensonges. C'est pourquoi ils ne connaissent pas Cuba, ils ne peuvent pas la comprendre. Ils devraient savoir que Cuba ne capitulera jamais."