Granma met en exergue la vocation latino-américaniste permanente de Gabriel Garcia Márquez

Édité par Reynaldo Henquen
2014-04-18 14:18:28

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La Havane, 18 avril (RHC)- Le quotidien Granma, organe officiel du Parti Communiste de Cuba publie aujourd'hui un long reportage dédié à l'écrivain colombien et Prix Nobel de Littérature Gabriel García Márquez à l'occasion de son décès.

Granma relève que le monde littéraire et réel sont en deuil et déplorent la mort du journaliste intègre et de l'auteur exceptionnel qui a introduit dans la littérature mondiale, avec l'originalité de ces mots, la magie de l'Amérique Latine et des Caraïbes.

Notre principal quotidien évoque aussi l'amitié indestructible qui unissait Gabriel García Mérquez que tout le monde surnommait « Gabo » avec affection, et le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro avec lequel il partageait des goûts esthétiques et des idéaux de justice.

«Granma qualifie la vie de Gabriel García Márquez d'expression cohérente entre le discours et l'action. Il a été un homme qui s'est servi de sa création littéraire pour situer à sa place et défendre tout ce qui est latino-américain.

Les archives de voix de Radio Havane Cuba gardent précieusement des déclarations et des interviews de Gabriel García Márquez.

Nous profitons, dans le contexte de la célébration du 53e anniversaire de la Victoire de la Baie des Cochons pour évoquer une de ces déclarations :

« En avril 1961, j'étais au pire endroit où l'on puisse être, car si j'avais été ici dans la Baie des Cochons, en combattant ou sans le faire, j'aurais été plus en sécurité qu'à l'endroit où je me trouvais et qui était le Bureau de l'Agence de presse Prensa Latina à New York où nous étions pratiquement assiégés par les contre-révolutionnaires qui étaient persuadés du fait qu'ils en avaient fini avec la Révolution. Nous ne pouvions pas avoir des armes car la police nous serait tombée dessus, Nous avions des barres de fer, des bouts du tuyauteries. C'était le pire des endroits pour se trouver à ces moments-là. J'ai travaillé un peu plus de temps à Prensa Latine jusqu'à l'entrée de Masseti. Après cela je suis parti pour le Mexique. Mes relations avec Cuba se sont poursuivies par d'autres canaux, pas à travers Prensa Latina ou les journaux , mais à travers la Maison des Amériques ».



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