La Havane, 19 avril, (RHC).- Le quotidien cubain Granma reproduit aujourd'hui une chronique du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, qui date de 2002, sur les origines de son amitié avec Gabriel García Marquez, dans laquelle il inclut aussi des anecdotes sur des moments partagés avec le célèbre écrivain colombien.
Dans cet article, publié pour la première fois par l'hebdomadaire Granma Internacional, Fidel Castro évoque sa conversation avec le romancier, devenu un ami très cher, à la veille d'une visite à Birán, village natal du leader de la Révolution cubaine.
Sous le titre Le roman de ses souvenirs, Fidel raconte que le hasard a voulu que lui et Gabo, se trouvent à Bogota le 9 avril 1948, le jour de l'assassinat du dirigeant colombien Jorge Eliécer Gaitán, même s'ils ne se connaissaient pas.
Dans sa chronique Fidel fait remarquer que tous les deux avaient le même âge et qu'ils étudiaient le Droit.
Avec une tendresse et une admiration évidente, Fidel Castro fait référence à l'obstination et à la persistance de Gabriel García Marquez pour les détails et à la crédibilité des éblouissantes exagérations de l'écrivain colombien, à sa sensibilité, à son caractère progressiste et à son adhésion à des origines latino-américaines, qu'il a toujours défendues.
Fidel explique qu'il a partagé avec Gabriel García Marquez, qui était aussi un grand journaliste , plusieurs théories littéraires. Il souligne que le romancier était un homme avec la bonté d'un enfant et un talent cosmique.
