Une salve d’applaudissements en Andorre pour les médecins cubains

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-04-06 13:15:25

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La Havane, 6 avril, (RHC).- La brigade médicale qui contribue à la lutte contre le nouveau coronavirus en Andorre a fait l’objet ce dimanche d’une salve d’applaudissements partant des fenêtres d’un quartier d’Andorre-la-Vieille.

Les habitants de ce petit État applaudissent tous les jours les soignants. Ce dimanche, ils ont rendu hommage aux praticiens membres de la brigade Henry Reeve. Sur quelques fenêtres on voyait ondoyer des drapeaux cubains.

Il y a quelques jours, à la grande surprise des médecins cubains spécialisés en situations de désastres et d’épidémies, l’hymne national de Cuba a résonné dans un des balcons de la capitale d’Andorre.

Un hommage bien mérité. Le Dr Luis Enrique Pérez, spécialiste en médecine générale intégrale et hématologie a décrit pour le système national de la radio le panorama sanitaire dans lequel la brigade médicale cubaine spécialisée en situations de désastres et d'épidémies prête ses services.

«Ici, tout le monde est placé en quarantaine. Tout le monde est chez soi. La situation est assez compliquée. Le ministre de la Santé de ce pays a annoncé à la télévision la réalisation de tests PCR à toute la population. Les 12 lits de la salle des soins intensifs sont occupés et on espère consacrer trois lits de la salle de post-opérations pour l'attention de nouveaux cas. Les 12 patients hospitalisés se trouvent dans un état critique.

Comme je vous le disais la situation est assez compliquée. Trois de mes collègues qui ont combattu l'ébola en Afrique sont en train de transmettre leur expérience au reste de la brigade.

Nous avons presque tous rempli des missions internationalistes et nous travaillons tous dans l'esprit de coopérer et de partager ce que nous avons.

Nous sommes donc venus ici partager, transmettre et appuyer ce peuple, suivre les protocoles du traitement de la maladie adoptés ici et travailler coude à coude avec les médecins d'ici pour combattre l'épidémie.»

 



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