Au cours de l'audience publique qui a eu lieu à l'initiative de la Commission des Affaires étrangères du parlement cubain, des preuves irréfutables ont été révélées sur la manipulation médiatique pour cacher la vérité sur les 5 dont 3 se trouvent toujours dans des prisons étasuniennes.
Au cours du forum, qui avait à sa tête le président de l'Assemblée Nationale de Cuba, Esteban Lazo, l'antiterroriste cubain Fernando González, qui a déjà purgé la totalité de sa peine et se trouve à Cuba, a encouragé les participants à continuer à travailler pour que ses frères soient libérés et pour en finir avec le silence et avec les mensonges opportunistes du gouvernement étasunien.
Pour sa part, Gloria la Riva, Coordonnatrice du Comité pour la libération ds 5 a indiqué par téléphone, au cours de l'audience pourquoi le gouvernement des États-Unis ne s'est pas prononcé sur l'affaire:
« Premièrement, l'équipe de la défense doit saisir la Cour Fédérale où se trouvent actuellement les recours en habeas corpus entre les mains de la Juge Joan Lennar. Il faut attendre sa décision. Si elle est négative, les avocats doivent présenter un recours en habeas corpus devant le onzième circuit à Atlanta et s'ils n'y ont pas de succès, ils doivent saisir les 12 juges de la Cour. L'on peut alors présenter la question des journalistes payés par le gouvernement étasunien y compris la part des appels de Gerardo qui demande un nouveau procès pour la libération car son avocat précédent ne l'a pas présenté de façon adéquate. Les recours en appel directs ayant pris fin en 2009, après que la Cour Suprême ait refusé de réviser l'affaire. L'on ne sait pas pourquoi car la Cour n'est pas obligée de dire pourquoi. Le procès est incroyablement long ».
Pour sa part, Fernando González qui a purgé la totalité de sa peine et se trouve à Cuba a indiqué :
« Nous savons aujourd'hui qu'une grande partie de la presse étasunienne a diffusé avant et pendant le procès des programmes de télévision dans le but de créer des préjugés chez les personnes ou de renforcer les préjugés existant déjà et en vertu duquel les 5 étaient condamnés d'avance . Il s'agissait de journalistes ou de mal-nommés journalistes payés par le gouvernement des États-Unis. Cette information a été obtenue grâce au travail ardu et solidaire d'un groupe de personnes qui a mené une enquête ».
Au sujet du travail de la presse cubaine il a indiqué :
« Elle a fait un travail ardu dans la diffusion de la vérité sur l'affaire des 5, sur la situation que nous vivons, sur l'injustice qui nous a conduits en prison. On peut parler de cela dans la presse écrite et la radio, dans le programme d'Arlin Derivet dont on a parlé. Mais nous connaissons aussi le travail de Radio Havane Cuba, de la télévision cubaine. Le plus grand défis consiste encore à faire parvenir le message à l'opinion des États-Unis, à lui faire connaître la vérité des façons les plus diverses et possibles ».