La Havane, 2 juillet, (RHC).- Sun Sentinel, le journal à plus fort tirage dans le Sud de la Floride qualifie les familles cubaines de dommage collatéral de la politique du président Trump à l’égard de La Havane.
Sun Sentinel assure que les mesures coercitives appliquées contre Cuba cherchent à complaire un secteur extrémiste en Floride, un État clé pour ses aspirations de réélection au mois de novembre.
L’article de ce journal signale que la stratégie politique de Trump se base sur l’évocation d’émotions négatives.
«La peur et la colère sont ses valeurs. Comme les populistes un peu partout, Trump divise l’univers politique en «nous » et «eux ». Il a besoin d’ennemis » souligne l’article.
Sun Sentinel précise que lorsque le président nord-américain aborde dans le sud de la Floride la question de Cuba, il joue avec l’animosité viscérale des Cubano-américains à l’égard du pays qu’ils ont laissé derrière eux et il tente de persuader les électeurs avec la promesse qu’il punira ce régime odieux, qu’il le mettra à genou et qu’il le battra à jamais.
«Peu importe que ce soit une promesse vide, faite et brisée par une longue liste de politiciens ces 60 dernières années. Un bloc important d’électeurs cubano-américains veulent y croire encore » signale le Sun Sentinel.
Le journal énumère quelques-unes des restrictions qui nuisent aux familles cubaines dont la fermeture des services consulaires à l’ambassade des États-Unis à La Havane, ce qui contraint les Cubains à se rendre dans des pays tiers à la recherche d’un visa.
La Maison Blanche en a fini avec les programmes pour l’octroi de visas, empêche les voyages de familles par l’élimination de vols réguliers et charter à toutes les villes cubaines à l’exception de La Havane et limité les virements d’argent à destination de Cuba, rappelle le Sun Sentinel.
«Maintenant, au milieu de la pandémie, Trump menace de couper aussi les virements en provenance des États-Unis » dénonce l’article qui évoque la possibilité d’un effet contraire au souhait de Trump.