La Havane, 14 juillet, (RHC).- Le président Miguel Díaz-Canel, le Premier ministre, Manuel Marrero et d’autres dirigeants cubains se sont réunis avec les membres des brigades médicales rentrées il y a deux semaines d’Andorre, du Nicaragua et d’Antigua-et-Barbuda.
«Un privilège que des milliers de Cubains voudraient avoir » a signalé le président cubain.
«La bienvenue chez nous. Je voudrais vous témoigner au nom du général d’armée, Raúl Castro, du Parti, du gouvernement et du peuple cubain de la reconnaissance, de l’admiration, du respect et de l’affection que nous ressentons pour vous, pour le travail magnifique que vous avez réalisé.
Aujourd’hui, nous avons le privilège que des milliers de Cubains voudraient avoir, d’être avec vous. Nous avons l’occasion de nous rapprocher de vous, de partager avec vous, non pas à travers un écran mais personnellement après que vous avez accompli votre quarantaine au retour de vos missions en Andorre, au Nicaragua et à Antigua-et-Barbuda.»
Plusieurs praticiens et infirmières ont raconté des anecdotes, des expériences et des résultats du travail en équipe. Leur dévouement a permis d’abattre les barrières de la langue.
Maribel Emir, infirmière, ne parle pas anglais et pourtant elle arrivait à faire passer son message d’affection et d’humanisme à Antigua-et-Barbuda.
«Nous réussissions à ce que les patients nous aiment. Ils nous serraient la main et nous disaient : Vive Cuba ! Nous aimons beaucoup les Cubains! Ils nous posaient beaucoup de questions sur Cuba.
D’autres nous disaient qu’ils connaissaient Cuba, qu’ils connaissaient Fidel».
Le Dr Michel Cabrera s’est rendu au Nicaragua en tant que conseiller en épidémiologie, une mission qui lui a permis de parcourir les 17 départements du pays centraméricain. Dans chaque coin, il a rencontré l’empreinte de la coopération solidaire cubaine.
«Il est impressionnant de constater dans chacun de ces sites la présence de Cuba. A un moment ou à un autre, il y a eu un enseignant ou un médecin cubain. Et partout, nous jouissons de la reconnaissance des Nicaraguayens. Ils m’ont dit qu’à chaque moment difficile de leur vie, les Cubains ont été à leurs côtés depuis le séisme de 1972 jusqu’à nos jours.
Une autre chose qui nous a beaucoup impressionnés a été de rencontrer dans chacun de ces départements des jeunes médecins diplômés à l’École Latino-américaine des Sciences Médicales de La Havane. Beaucoup de ces jeunes Nicaraguayens sont aujourd’hui sur la première ligne du combat contre le Covid-19, en salle de réanimation ou même à la direction des communes et des départements».
Le président Miguel Díaz-Canel a mis l’accent sur les résultats du travail des brigades médicales cubaines.
«Grâce à tout ce travail, il y a des personnes rétablies, des personnes guéries, des personnes qui ont sauvé la vie. Ce n’est pas seulement des chiffres. Ce sont des gens qui ont des familles, des gens reconnaissants, des gens qui ont aujourd’hui une autre vision de Cuba, des gens qui ressentent pour vous une grande affection, qui ressentent une grande reconnaissance pour vous et pour Cuba.
Je crois donc que vous apporté une dose d’attention, d’encouragement et d’amour. Une amie journaliste me disait que tout cela est placé justement sous le signe de l’amour et de la solidarité. »