Rafael Correa et Evo Morales font l'objet d'une véritable persécution politique.
La Havane, 10 septembre, (RHC).- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel a condamné ce mercredi les manœuvres judiciaires dont font l’objet l’ex-président équatorien Rafael Correa et son homologue bolivien, Evo Morales. Des manœuvres qui ont pour but de les sortir de la vie politique.
«La fausseté du système néolibéral contre les aspirations populaires» a tweeté le président cubain.
Dans son tweet, Miguel Díaz-Canel signale que les décisions judiciaires à l’encontre de Rafael Correa et d’Evo Morales révèlent la peur des oligarchies de l’Équateur et de la Bolivie.
Les deux dirigeants ont été interdits, le même jour, d’inscrire leurs candidatures aux élections. Dans le cas de Correa à la vice-présidence et de Morales à un siège au Sénat de la République.
Dans un tweet, Rafael Correa a signalé que la peine de 8 ans de prison dictée contre lui pour une affaire de pot de vins alors qu’aucune preuve n’a été présentée contre lui «ne tiendra pas debout trop longtemps».
Pour Evo Morales, le régime de facto avec à la tête Jeanine Añez prépare un nouveau coup contre la démocratie en Bolivie.
Toujours sur Twitter, Bruno Rodríguez a écrit à ce sujet :
«Les procès judiciaires politiquement motivés contre Evo Morales et Rafael Correa prétendent bâillonner la voix des peuples et leurs dignes représentants»
Source : Prensa Latina