Pas plus de blocus
La Havane, 18 septembre (RHC) Des messages de soutien à Cuba et de rejet du blocus étasunien ont inondé Internet ce jeudi lors d'un forum en ligne organisé par l'Institut cubain d'Amitié avec les Peuples (ICAP).
La rencontre s'est tenue dans la matinée dans le cadre de la 4e Conférence internationale Tenemos Memoria : Solidarité contre le blocus.
«Cuba n'est pas seule, des centaines de gouvernements, des peuples amis et des milliers d'organisations de solidarité s'opposent à une politique aussi cruelle», a déclaré Fernando Gonzalez, président de l'ICAP, à l’ouverture du Forum sur la plateforme Facebook Live et sur le compte Youtube de l'Institut.
Yuri Gala López, directeur des questions bilatérales de la Direction générale des États-Unis au ministère des Affaires étrangères, a souligné lors de son discours qu'il existe actuellement une hostilité franche et ouverte du gouvernement étasunien à l’égard de Cuba.
«Les autorités nord-américaines ont privilégié la confrontation ouverte pour tenter d'étouffer l'économie cubaine et de promouvoir le renversement de la Révolution», a ajouté le diplomate cubain.
Le blocus a eu un impact sur la situation de la nation caribéenne lors de la confrontation avec COVID-19, en lui refusant l'accès direct aux médicaments et aux fournitures, a dénoncé Evelín Martínez, directrice adjointe des relations internationales au ministère de la santé publique.
Damián Alegría, membre du mouvement Solidarité avec Cuba au Salvador, a déclaré que les sanctions du blocus pourraient inclure la suspension des vols entre son pays et la plus grande des Antilles depuis janvier de cette année, suite aux menaces des Etats-Unis contre la compagnie Avianca, seule liaison aérienne entre les deux nations.
Pour Graciela Ramírez Cruz, coordinatrice du Comité international pour la paix, la justice et la dignité des peuples, il est important de souligner que du point de vue de la solidarité internationale, il s'agit de suivre l'exemple de Cuba en résistant au blocus.
Il faut résister de toutes les manières possibles, dans le cas du Comité, en luttant, en le dénonçant, en l'appelant par son nom et en lui faisant rappeler à tous que ce qui est commis à Cuba est un génocide, a-t-elle dit.
De Gambie, il a noté le soutien des étudiants diplômés, qui ont déclaré que le peuple du pays africain est avec Cuba et le sera jusqu'à ce qu'ils obtiennent la victoire ensemble.
Les panélistes ont convenu que les temps actuels sont des temps de solidarité, de coopération et de prudence mondiale, de joindre les efforts sans aucun type de discrimination ; la situation épidémiologique à laquelle le monde est confronté n'est pas le moment de fomenter une guerre ou d'imposer des blocus et des sanctions, ont-ils ajouté.
Le blocus, ont-ils rappelé, transgresse la souveraineté nationale et le principe de la coexistence pacifique entre les nations, viole le droit international, les buts et principes de la Charte des Nations unies et les règles du libre-échange, et constitue également la violation la plus flagrante et la plus massive des droits de l'homme du peuple cubain.
