«Nous seuls, et seulement unis, pouvons rejeter l'ordre politique et économique mondial injuste qui est imposé à nos peuples» a alors souligné Fidel Castro.
La Havane, 19 oct. (RHC).- Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a souligné ce dimanche le caractère anti-impérialiste de Fidel Castro leader historique de la Révolution cubaine. A l'occasion du 25e anniversaire de son discours au Sommet du Mouvement des Pays Non-alignés, à Cartagena, en Colombie, Bruno Rodríguez a rappelé sur Twitter l’appel du Commandant en Chef à la défense de la souveraineté des peuples face à la globalisation.
«Nous ne sommes pas de simples spectateurs. (...) Personne ne peut se substituer à notre action commune, personne ne prendra la parole à notre place. Nous seuls, et seulement unis, pouvons rejeter l'ordre politique et économique mondial injuste qui est imposé à nos peuples», a cité le chef de la diplomatie cubaine.
Dans son discours du 18 octobre 1995, Fidel a rejeté l'ordre économique international injuste et inégal imposé aux membres du Mouvement face à l'expansion du modèle de mondialisation.
« Le but est d'imposer la globalisation à nos peuples comme un carcan qui nous empêche d'appliquer des politiques nationales différentes de celles dictées par le Nord », a-t-il déclaré.
« Les privatisations totales et l'ouverture commerciale à tout prix nous sont présentées comme les seules formules possibles de réussite économique», avait prévenu le Commandant en Chef.
Entre autres fléaux, Fidel a mentionné l'augmentation de la dette extérieure, la course aux armements et le gaspillage des ressources par les sociétés les plus développées.
« Unis, nous sommes une force. Unis, notre voix ne peut manquer d'être entendue. Unis, il faut compter sur nous », a alors souligné Fidel Castro.
« Seule la fidélité aux principes qui ont donné vie à notre Mouvement, la fermeté de nos convictions et la détermination de nos actions concertées, nous conduiront à conquérir l'avenir que méritent nos peuples», a-t-il conclu.