Enrique Santiago. Photo: Izquierda Unida
La Havane, 24 novembre (RHC) Le porte-parole adjoint d'Unidos Podemos (UP) au Congrès des députés espagnols, Enrique Santiago, a reproché ce lundi au Parti populaire (PP) de droite sa position idéologique contre Cuba et sa servilité à l’égard des Etats-Unis.
Enrique Santiago a rejeté un projet de loi non contraignant présenté par le PP au sein de la commission des affaires étrangères de la Chambre basse, qui visait à condamner notre pays pour la détention présumée de prisonniers politiques.
Lors du débat sur l'initiative, le député d'Unidos Podemos, une alliance de gauche qui fait partie du gouvernement de coalition de Pedro Sánchez, a critiqué le fait que la droite ait une vision sectaire de la réalité internationale, si pernicieuse pour l'action politique extérieure de l’Espagne.
Porte-parole également de la Gauche Unie et secrétaire général du Parti communiste espagnol, Enrique Santiago a également démontré, avec des arguments clairs, les graves défaillances techniques et de critères dont souffrait la proposition du PP.
«Ils appellent même le soulèvement du peuple cubain contre la dictature de (Fulgencio) Batista un coup d'État», a-t-il souligné.
«Selon leur proposition, Cuba devrait être condamnée par cette Assemblée suite à une résolution du groupe de travail sur la détention arbitraire, ce qui n'est pas un bon exemple», a-t-il soutenu.
Le député a également critiqué le parti dirigé par Pablo Casado pour avoir profité de l'occasion pour inclure une condamnation du Nicaragua et du Venezuela, alors qu'aucune raison n'était mentionnée dans le texte.
«Ils sont idéologiquement obsédés par ces pays et ne se préoccupent pas de la répression au Chili, au Brésil, en Colombie ou de la répression subie par le peuple bolivien lors de la récente dictature de Mme Añez», a déclaré Enrique Santiago.
Il a exhorté le PP à démontrer leur respect des règles du droit international et à condamner le blocus illégal que les Etats-Unis maintiennent contre Cuba, «contre un peuple frère, comme l'a fait tant de fois l'Assemblée générale des Nations Unies, pratiquement à l'unanimité», a-t-il souligné.
Source: Prensa Latina