7 740 patients ayant contracté le Covid-19, 93% du total, se sont rétablis à Cuba.
La Havane, 26 novembre (RHC) Plus de 93 % des patients diagnostiqués avec Covid-19 à Cuba se sont remis de la maladie. Ce chiffre dépasse de loin la moyenne mondiale qui est d'environ 69 %.
Ce chiffre a été annoncé lors de la dernière réunion entre le président Miguel Díaz-Canel et le Premier ministre Manuel Marrero avec le groupe d'experts et de scientifiques qui participent directement à la lutte contre la pandémie dans notre pays.
La directrice de la recherche scientifique et technologique au ministère de la Santé, Ileana Morales, a expliqué que connaître l'état de santé et l'évolution des convalescents est une priorité pour le pays, afin de les réintégrer dans la vie quotidienne.
À cet égard, elle s’est référée aux recherches et aux études cliniques menées par diverses institutions cubaines et internationales concernant la permanence des séquelles chez les personnes infectées, dont l'ampleur est encore inconnue.
Jusqu'à présent, les conséquences identifiées apparaissent quels que soient l'âge, le sexe, la couleur de la peau et l'état d'évolution de la maladie, bien que la complication la plus fréquente soit au niveau pulmonaire.
Il y a aussi des séquelles neurologiques, comme des maux de tête, un manque de goût et d'odorat, ainsi qu'un état inflammatoire avec peu de manifestations cliniques, des lésions hépatiques, cardiaques, des manifestations d'anxiété ou de dépression, a-t-elle indiqué.
Elle a fait remarquer que tenter de réduire ces effets est l'un des principaux défis du traitement cubain, qui comprend le suivi communautaire, le soutien psychologique, la rééducation, la thérapie régénérative et le suivi par diverses spécialités.
Sur ce point elle a souligné le rôle du médecin de la famille et de l'infirmière, qui est l'épine dorsale de la lutte contre la pandémie et des soins aux convalescents.
Lors de la réunion, le président de l'Académie des Sciences de Cuba, Luis Velázquez, a estimé que les résultats obtenus constituent une preuve supplémentaire de l'efficacité de la stratégie et des efforts du système de santé pour contrôler cette dangereuse maladie.