»Le président (Donohue) a demandé des renseignements sur « l'Avant » et l'après » de cette entreprise(...) sur la façon dont le personnel est embauché et protégé » a signalé Marcelo González, chef de la coopérative « Reconstruction de Véhicules » qui se dédie à la tapisserie et à la peinture de voitures dans l'arrondissement Cerro, de La Havane.
Ces deux dernières années, quelque 500 coopératives ont été créées à Cuba à partir d'entreprises étatiques. Leurs propriétaires et gestionnaires sont maintenant les travailleurs eux-mêmes dans le cadre des réformes qui cherchent à rendre efficace le modèle économique de notre pays.
«Cette visite a été très importante. Elle marque des jalons pour continuer des relations avec des personnes comme celles-ci qui pensent nous aider en assouplissant le blocus » a indiqué Marcelo González.
Cette coopérative, créé cela fait 10 mois, est formée de 58 membres dont les revenus sont passés de l'équivalent de 80 dollars à 300 dollars par mois.
« Cette visite nous apportera une vision de première main sur les changements de la politique économique à Cuba » a déclaré Thomas Donohue qui prendra la parole jeudi devant des Étudiants de l'Université de La Havane.
«Nous désirons apprendre plus sur ces réformes » -a ajouté Donohue- qui a indiqué qu'il remettra des conclusions du voyage à des congressistes, aux membres de la Chambre de Commerce et à la communauté d'hommes d'affaires étasuniens ».
La Chambre de Commerce des États-Unis -l'une des organisations patronales les plus puissantes du monde, s'oppose au blocus étasunien contre Cuba.
La délégation est également formée de Steve Van Andel, président d'Alticor Corporation, et Marcel Smits, chef financier de Cargill Corporation.
La visite a lieu au moment où divers hommes politiques et hommes d'affaires étasuniens demandent la fin du blocus imposé à Cuba en 1960.
Les États-Unis n'ont pas de relations diplomatiques depuis 1961.
