La Havane, 12 jan (RHC) Dans le contexte de la mise en ordre monétaire à Cuba le système d’assistance et de sécurité sociale se renforce, sur le principe que personne ne soit laissé sans protection, a assuré la ministre du Travail, Marta Elena Feitó.
Dans l’émission télévisée la Table ronde, la fonctionnaire a fourni des données qui confirment la volonté politique de s’occuper des personnes les plus vulnérables de la société, que ce soit par des prestations monétaires ou de santé.
Suite à la mise en œuvre de la Tâche Mise en Ordre, le 1 janvier dernier, les bénéficiaires de la sécurité sociale ont vu leur pension augmentée, dont le seuil a été fixé en fonction du coût du panier de base de biens et services, et la prestation d’assistance sociale, a été augmentée cinq fois (à 1.260 pesos) a-t-elle dit.
Elle a indiqué que 76810 personnes (retraités, personnes handicapées, femmes enceintes, etc.) sont prises en charge par le système de soins familiaux, de repas et de repas communautaires pour ceux qui ont des difficultés à préparer leur nourriture.
Parmi eux, 12000 sont subventionnés par la protection sociale, et tous ceux qui en ont besoin le recevront, ce qui ne peut pas arriver, c’est qu’ils abandonnent cet avantage pour quelque raison que ce soit, a-t-il déclaré.
Rappelant le haut niveau de vieillissement de la population cubaine, la ministre a souligné la politique du gouvernement pour faire face à cette situation, qui comprend la réparation des 157 maisons de retraite et des 300 maisons de grands-parents existantes, afin d’offrir des services de meilleure qualité. Par ailleurs, quatre mille trente-sept mères d’enfants gravement handicapés sont protégées dans le pays; leur emploi consiste à s’en occuper et, lorsqu’elles atteignent l’âge de la retraite, elles peuvent y accéder, a relevé Feitó.
Entre autres services, la fonctionnaire a mentionné qu’il existe plus de cinq mille assistants sociaux qui aident près de huit mille personnes dans le besoin dans des tâches de toilette personnelle, de nourriture ou autres.
Il a précisé que 153 ménages où vivent des patients souffrant de maladies chroniques sont également approvisionnés en électricité et que des milliers de familles vulnérables sont protégées.
La fonctionnaire a indiqué que, face aux préoccupations des travailleurs qui, pour diverses raisons, ont dépensé l’avance de 1000 pesos accordée en décembre pour faire face à la hausse des prix à partir de janvier, il a été décidé que, à la demande de l’intéressé, l’administration de l’établissement peut accorder une avance d’un montant égal.
Il s’agit, a-t-il dit, d’un financement salarial que le travailleur devra rembourser dans un délai n’excédant pas quatre mois, à raison de 250 pesos mensuels. Ce pacte 'est un droit, pas une obligation', a souligné Feitó.