La Havane, 15 jan (RHC) Le gouvernement des États-Unis a annoncé vendredi de nouvelles sanctions unilatérales contre le Ministère de l’Intérieur (Minint) de Cuba.
Sans aucune preuve, le prétexte est la responsabilité présumée du ministre de ce portefeuille, le général Lázaro Álvarez Casas, dans des violations présumées des droits de l’homme, justification que la Maison-Blanche utilise à maintes reprises contre des pays qui ne se plient pas à ses diktats.
Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a déclaré que la mesure est prise conformément au décret exécutif 13818, qui met l’accent sur la responsabilité globale en matière de droits de l’homme (DD.H.) l’une des lois que Washington emploie pour s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres nations.
Entre autres justifications pour sanctionner le Minint, Pompeo prétend que le gouvernement cubain détient au moins 100 prisonniers pour des motifs politiques.
Toutefois, les autorités de la nation caribéenne ont à maintes reprises rejeté cette catégorie, car il s’agit en réalité d’individus qui ont violé les lois cubaines par des actes criminels de diverses sortes.
Enfin, le secrétaire d’État lance un appel aux autres gouvernements et organisations internationales pour qu’ils plient aux exigences de Washington et appuient ces sanctions qui viennent s’ajouter à celles que la Maison-Blanche maintient contre Cuba depuis plus de six décennies.
La mesure injustifiée et unilatérale prise à l’encontre du Ministère Cubain de l’Intérieur s’ajoute à l’annonce faite cette semaine par Pompeo de la ré-introduction de l’île sur la liste des nations qui, selon Washington, parrainent le terrorisme, disposition que les experts qualifient d’unilatérale, de fallacieuse et de politiquement motivée.
(Source : Prensa Latina)