La Havane, 30 janvier (RHC) Depuis l’arrivée au pouvoir du démocrate Joe Biden le 20 janvier dernier, de nombreuses personnalités et d’anciens politiciens et experts ont exhorté le président à reprendre la voie de l’entente avec Cuba.
En revanche les plus de 200 mesures et sanctions économiques imposées par l’ancien président de la Maison Blanche Donald Trump, ainsi que l’inclusion de Cuba une fois de plus sur la liste des États présumés commanditaires du terrorisme (fin obscure de son mandat) ont été condamnées par des centaines de voix partout dans le monde.
Le professeur états-unien William M. LeoGrande, a rappelé dans le journal SunSentinel de la Floride, les grands bénéfices économiques, culturels et sociaux qu’ont représentés pour les deux pays le rapprochement atteint sous l’administration de Barack Obama, situation largement inversée par son successeur.
« Durant les deux dernières années du mandat d’Obama, les États-Unis et Cuba ont signé 22 accords bilatéraux sur des thèmes d’intérêt mutuels qui vont depuis la lutte contre la drogue jusqu’à la protection de l’environnement » a déclaré l’expert.
Se référant à la régression expérimentée sous l’administration Trump, le Congressiste James P. McGovern, responsable du Comité des Règles de la Chambre des Etats-Unis a exprimé que la classification de Cuba comme nation commanditaire du terrorisme a été « une autre décision stupide et vouée à l’échec ».
À moins d’une semaine du Coup d’État raté par ses propres terroristes nationaux, la décision imprudente et infondée de Trump n’est qu’une tentative de revanche afin d’entraver le travail du président élu Joe Biden, a souligné le congressiste.