Image: Prensa Latina
La Havane, 9 février (RHC)- Granma, notre principal quotidien, dénonce dans son édition de lundi, les sommes millionnaires que Washington destine aux programmes de subversion contre Cuba.
Granma signale que ces deux dernières décennies les administrations qui se sont succédé à la Maison Blanche ont alloué près de 250 millions de dollars à ces programmes visant à renverser la Révolution cubaine.
Ce montant a été distribué par l'intermédiaire d'agences, de sociétés et d'organisations telles que l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et la National Endowment for Democracy (NED).
Granma cite en exemples les plus récentes incitations à la violence, des provocations devant le ministère de la Culture pour chercher la confrontation, et des actions de différentes plateformes de communication qui, selon les médias du pays, ont été encouragées et parrainées depuis le territoire des États-Unis.
Granma cite Nelson Julio Álvarez qui aurait reçu entre 150 et 200 dollars pour «couvrir » les événements du 27 janvier dernier devant le siège du ministère de la Culture pour le site ADN Cuba. Nelson Julio Alvarez l’avoue lui-même dans une vidéo postée sur le groupe Facebook Telescopio Cubano.
Le site web Cuba Money Project, du journaliste nord-américain, Tracey Eaton, indique qu'en 2020 seulement, des agences comme l'Agence américaine pour le développement international (USAID) ont consacré environ 2,5 millions de dollars à des activités subversives.
Les données correspondent aux informations publiques que ces organisations postent sur leurs sites Internet, mais elles sont considérées comme un chiffre partiel, car il existe de nombreux programmes secrets dont les bénéficiaires des fonds ne sont pas connus.
Cuba Money Project ajoute que depuis que Donald Trump a pris ses fonctions en 2017, au moins 54 groupes ont été mis en place avec de l'argent provenant de l’USAID ou de la NED.
La combinaison de ces actions avec les pressions économiques causées par le renforcement du blocus économique, commercial et financier, et la mise en place d'autres mesures coercitives unilatérales contre Cuba, a été le pari de cette administration pour tenter d’anéantir le système social cubain.
Source: Granma