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La Havane, 18 février (RHC)- Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a réaffirmé jeudi devant les Nations Unies l'engagement de notre pays de combattre toutes les manifestations de discrimination raciale.
S’exprimant par visioconférence lors d'une session spéciale de l’ECOSOC, le Conseil économique et social des Nations Unies, le chef de la diplomatie cubaine a rappelé comment le processus de transformations radicales qui a commencé suite au triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959, a porté un coup dévastateur aux bases structurelles du racisme.
«De cette manière, a-t-il ajouté, la discrimination raciale institutionnalisée a été éliminée et aujourd'hui, la nation caribéenne montre des progrès et des résultats significatifs dans la lutte contre le racisme, même s'il y a encore du travail à faire.
Il a rappelé qu’en novembre 2019, le gouvernement cubain a adopté un programme national contre le racisme. Ce programme est coordonné par une commission dirigée par le président de la République, Miguel Díaz-Canel», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
«Mais la Révolution ne se limite pas à combattre ce fléau à l’intérieur de ses frontières. Des milliers de Cubains ont soutenu, même au prix de leur vie, les luttes des peuples africains pour leur indépendance et contre le régime de l'apartheid», a souligné Bruno Rodríguez.
Beaucoup d'autres, a-t-il ajouté, ont offert leur aide solidaire à ces peuples, notamment dans le domaine de la santé.
«De même, a souligné le ministre des Affaires étrangères, nous continuerons à avancer avec des actions concrètes en correspondance avec le sens de la justice sociale et de l'humanisme qui caractérise notre socialisme.
Le Héros national cubain, José Martí, a déclaré «qu'il n'y a pas de haine raciale parce qu'il n'y a pas de races» et cela continuera d'être notre principe, a relevé le chef de la diplomatie cubaine.
Bruno Rodriguez a également mis en garde contre la vague inquiétante de racisme, de discrimination raciale et de xénophobie qui a lieu dans le monde aujourd'hui. Selon lui, les réseaux sociaux et d'autres formes de communication sont utilisés comme plateformes pour la promouvoir.
Certains partis politiques et leurs dirigeants diffusent même des discours de haine qui imputent les maux de la société à ceux qu'ils appellent «les autres», a-t-il averti.
«La pandémie de Covid-19 et les crises qu'elle déclenche mettent encore plus en évidence l'ordre international injuste qui, pendant des décennies, a fait des pauvres, des personnes d'origine africaine et des migrants l'objet de toutes sortes de discriminations», a souligné le chef de la diplomatie cubaine.
Alors que cette année marque le 20e anniversaire de la Conférence mondiale historique contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, les objectifs fixés dans le plan et le programme d'action de Durban doivent encore être atteints, a-t-il noté.
De la même manière, a regretté le ministre cubain des Affaires étrangères, le monde n'est pas près de réaliser ce qui a été convenu dans l'Agenda 2030 pour le développement durable.
La réunion spéciale de mardi à l'Ecosoc sur l'élimination du racisme, de la xénophobie et de la discrimination dans la décennie d'action des objectifs de développement durable comprend des interventions virtuelles de hauts dignitaires et de ministres des affaires étrangères de différents pays.
Source: Prensa Latina