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La Havane, 20 février, (RHC)- Alejandro Gil, vice-premier ministre cubain et ministre de l’Économie et de la Planification a souligné ce vendredi que Cuba a besoin du travail indépendant. Il a précisé que le travail privé est un complément à l'économie, il génère des emplois de qualité et rend possible les chaînes de production.
«Cette activité permet de réduire les importations et de tirer le meilleur parti du potentiel et des réserves du pays, de sorte que cette forme de gestion non étatique n'est pas secondaire, au contraire, elle a sa propre vie» a ajouté le ministre de l'Économie et de la Planification.
Au cours d’une émission de La Table ronde, un programme que diffusent la radio et la télévision nationales Alejandro Gil a tenu à souligner que, contrairement à ce que certaines matrices d'opinion négative tentent d'imposer, il s'agit d'une transformation radicale, non pas en vertu du concept selon lequel le secteur public est rationalisé et le secteur privé est ensuite nécessaire pour absorber ces employés.
Il a rejeté le critère selon lequel il s'agit d'une politique exclusive, au contraire, elle est totalement inclusive, et que ce sont des mesures adoptées parce que l'économie cubaine ne fonctionne pas et est inefficace, ce qui rend nécessaire la mise en œuvre de mesures capitalistes.
«Rien de tel, ce sont des actions avalisées par la Constitution de la République, par le modèle économique cubain, par les orientations des VIe et VIIe congrès du Parti Communiste, par plus de dix ans d'expérience dans cette activité, et c'est une question de pure souveraineté de la nation», a déclaré le vice-premier ministre.
Il a également fait remarquer que cette transformation ne peut être considérée comme une question d'actualité, car tout ce qui est fait dans l'économie ne répond pas exactement à un problème d'aujourd'hui, mais s'inscrit dans la stratégie définie, dans le plan de développement économique et social jusqu'en 2030 et dans une conception avec une vision à moyen et long terme.