"Le blocus doit cesser à l'instant" dit l'image.
La Havane, 16 mars (RHC) La politique étrangère des États-Unis à l'encontre de pays comme Cuba et l'Iran n'est rien d'autre que du sadisme politique et des crimes contre l'humanité, conclut une analyse du site nord-américain, www.antiwar.com
Le rapport de Sheldon Richman, rédacteur en chef d'Antiwar.com, note que «si vous avez entrepris de construire une politique étrangère conçue pour imposer des souffrances indicibles à des millions d'innocents dans le monde, il vous serait difficile de trouver quelque chose de plus systématique et de plus efficace que la politique étrangère des États-Unis».
L'analyste souligne que l'inventaire des opérations militaires directes et secrètes de Washington revient à «une série de crimes contre l'humanité».
Pendant de nombreuses années, de l'Amérique Latine à l'Afrique, en passant par le Moyen-Orient et l'Asie, les décideurs de Washington ont imposé de grandes difficultés de diverses manières: combat ouvert par l'invasion et l'occupation, des activités secrètes et l’aide aux gouvernements alliés répressifs, dit-il.
Sheldon Richman affirme que les sanctions contre les autres États empêchent leurs populations d'accéder aux ressources. «Il ne s'agit pas de conséquences secondaires ou de dommages collatéraux inévitables et malheureux. C’est la cible principale. Ce n'est rien de moins que du sadisme politique, des crimes contre l'humanité», souligne-t-il.
Le rédacteur en chef d’antiwar soutient que les sanctions sont souvent défendues au motif qu'elles amèneront les peuples concernés à se soulever et à renverser leurs dirigeants, mais cela se produit-il? Apparemment non, dit-il.
Au lieu de cela, les gens se rallient à leur gouvernement existant en opposition au cruel gouvernement étranger qui leur rend la vie misérable. C'est la réaction la plus probable, et il est déraisonnable de s'attendre à autre chose, souligne l'analyse.
Seldon Richman, dans d'autres évaluations, soutient que les sanctions contre d'autres pays ont également de mauvaises conséquences pour les Nord-américains qui ne font pas partie de l'élite politique.
Les sanctions, ajoute-t-il, interdisent évidemment aux Nord-américains de commercer avec les populations visées, ce qui nuit aux entreprises, à leurs employés et à leurs actionnaires.
Le résultat est que, au nom du peuple, mais sans son véritable consentement, l'élite politique des États-Unis impose avec désinvolture des cruautés inimaginables à des populations étrangères en vue d'atteindre des objectifs qui ne sont pas dans l'intérêt des Américains.
D'une manière ou d'une autre, souligne-t-il, le peuple nord-américain doit être sensibilisée à cette cruauté de longue date afin qu'elle puisse être enrôlée dans une campagne visant à mettre enfin un terme à ce sadisme inqualifiable, souligne le rapport de Sheldon Richman
Source: Prensa Latina