Washington, 9 avril, (RHC) Les États-Unis ont ratifié aujourd’hui qu’un rapprochement à l’égard de Cuba serait un processus graduel et qu’ils ne reprendront pas la politique de l’administration de l’ancien président Barack Obama, a indiqué une source officielle.
Juan González, assistant du président Joe Biden et directeur principal pour l’Hémisphère Occidental du Conseil de Sécurité Nationale, a déclaré à la chaîne CNN dans une interview, que Joe Biden n’est pas Barack Obama se référant à la politique à l’égard de Cuba »
Le fonctionnaire a justifié la position de la Maison Blanche en signalant que « le moment a beaucoup changé » et que « l’espace politique s’est beaucoup réduit » au moment où Washington est axé sur plusieurs crises mondiales et également sur la situation interne.
Par ailleurs, il a admis que les États-Unis n’appliquent pas l’accord migratoire avec l’île sur l’octroi de 20 000 visas par an, ce qu’il a justifié par de « présumés attaques soniques » contre les fonctionnaires à la Havane.
Par rapport à ce thème, le ministre des Affaires Étrangères de Cuba, Bruno Rodríguez, a répondu sur un twiter : Il est surprenant qu’un fonctionnaire de haut niveau du gouvernement des États-Unis mentionne la légende des « attaques soniques » contre des diplomates états-uniens à la Havane, un absurde qui a déjà été écarté par la science.
En 2014, Obama a annoncé le début d’un processus pour la normalisation des relations avec Cuba. En 2016, sous le mandat de Donald Trump, la Maison Blanche a changé sa stratégie et a rétabli plusieurs sanctions contre le gouvernement de l’île.
Au début de son mandat, Biden n’a pas encore montré des signes de reprendre le rapprochement diplomatique de l’ère Obama et des porte-parole de son administration affirment que Cuba fait l’objet d’une révision.
Plusieurs analyses indiquent que le gouvernement états-unien pourrait autoriser les transferts des fonds des familles, le retour du Consulat de la Havane et les voyages des citoyens états-uniens à Cuba.
Source Prensa Latina