Washington, 23 avril (RHC) Les États-Unis manquent des preuves pour inculper la Russie ou Cuba sur de présumées attaques soniques contre leurs soldats en Syrie ou leurs diplomates à la Havane, a publié le journal Politico.
Selon un article, le Pentagone a mené une enquête sur les soi-disant attaques russes d’énergie adressées contre les troupes états-uniennes en Syrie, mais ils n’ont pas d’évidences concrètes qui démontrent leur origine.
Des fonctionnaires de la Défense ont informé à des Comités du Congrès sur les supposées actions et ils ont indiqué la Russie comme responsable, selon deux personnes qui connaissent l’affaire, signale la publication.
Les sessions ont inclus de l’information sur un incident en Syrie à l’automne de 2020 où plusieurs troupes ont présenté des symptômes similaires au rhume, ont affirmé deux personnes liées à la recherche menée par le Pentagone.
Après la publication de cet article, le général Frank McKenzie, chef du Commandement Central des États-Unis, a dit aux législateurs durant une audience du Comité de Services Armés du Senat qu’il n’a constaté « aucune évidence » de telles attaques contre les troupes états-uniennes au Moyen Orient, a précisé Politico.
Le dépistage du Pentagone fait partie d’un effort plus large pour examiner les attaques d’énergie adressées contre les fonctionnaires états-uniens à travers de multiples agences aux dernières années.
Les circonstances qui entourent ces incidents ne sont pas claires et les fonctionnaires états-uniens ne sont pas en mesure d’attribuer les soi-disant attaques à une armée ou un pays en particulier, a précisé Politico.
Un ancien fonctionnaire de sécurité nationale a dit au journal, que dans un des cas, les fonctionnaires ont soupçonné que l’énergie adressée avait blessé un Marine en Syrie ; mais une recherche du Pentagone a conclu plus tard que les symptômes du militaire étaient dus à une intoxication alimentaire.
Jeffrey Lewis, professeur de l’Institut Middleburry a signalé qu’il est réellement difficile de savoir pourquoi les gens sont en train de tomber malades à moins qu’on dispose de l’arme ou du moyen technique pour savoir s’il existe un rayon particulier axé sur un endroit »
« Nous n’avons jusqu’à présent la moindre idée de ce qui se passe exactement à l’Ambassade de Cuba » a-t-il ajouté.
Ces personnes ont informé à propos de ces symptômes durant des années et la question est de savoir s’ils sont les objectifs ou s’il s’agit d’une équipe d’espionnage qui a un effet sur eux. « Tout simplement, on n’en sait rien»
Phil Coyle, l’ancien directeur du Bureau d’examens et d’évaluation opérative du Pentagone a signalé à Politico que : « tout ce qu’on sait est que les soldats en Syrie sont tombés malades, et nous ne savons pas si c’est dû à une intoxication alimentaire ou une autre chose, donc nous ne pouvons pas culpabiliser les Russes. Et cela, bien sûr a fait partie du problème à Cuba »
Source Prensa Latina