La Havane, 24 avril (RHC) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a rejeté l’hostilité du blocus des États-Unis contre notre pays, renforcé l’année dernière au cours de la pandémie de Covid-19.

Sur son compte Twitter, le président a assuré que la voix du monde et de la nation caribéenne s’élèvera à nouveau le 23 juin prochain à l’Assemblée générale des Nations Unies contre le siège criminel.

Diaz-Canel a accompagné son message, d’un autre du ministre des Affaires Étrangères Bruno Rodriguez avec une vidéo dans laquelle il expose les dommages causés à l’économie et aux familles cubaines par cette politique d’un caractère nettement extraterritorial.

La voix de Cuba et du monde contre le blocus sera à nouveau élevée le 23 juin à l’Assemblée Générale de l’ONU. Si, en plus de six décennies, cette politique cruelle a causé des privations à la famille cubaine, au cours de l’année écoulée, au milieu de la pandémie, elle a voulu presque nous asphyxier

Le chef de la diplomatie de la plus grande île des Antilles a déclaré qu’il comptait sur l’appui de la communauté internationale pour que cesse le blocus, qui viole la Charte des Nations Unies.

Depuis le 24 novembre 1992, l’Assemblée générale de l’ONU se prononce chaque année contre la mesure coercitive, reflétée par un vote quasi unanime en faveur de l’élimination de l’unilatéralisme politique.

En 2020, 159 États et 34 organisations internationales ont envoyé des informations au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour appuyer la résolution contre le blocus, présentée par La Havane.

Entre avril 2019 et mars 2020, l’agression nord- américaine a causé des pertes de l’ordre de cinq milliards 570 millions de dollars, chiffre record pour une année, et les dommages en six décennies s’élèvent à 144 milliards 413 millions de dollars.

Source Prensa Latina