La Havane, 5 mai, (RHC)- Le Forum de Sao Paulo a lancé une campagne appelant à la fin du blocus économique, commercial et financier que les États-Unis infligent à Cuba et à d'autres pays de la région.
Le site web du forum révèle que l'initiative «Non au blocus, Oui à la solidarité - Notre Amérique pour la vie», se poursuivra jusqu'au 23 juin, jour du vote aux Nations Unies du projet de résolution présenté par Cuba.
Le Forum de Sao Paulo s’est fixé pour objectif de dénoncer le caractère extraterritorial et la violation du droit international que constitue l'application de la mesure coercitive, considérée comme le principal obstacle au développement économique et social de la région.
Le Forum décrit le blocus comme «la violation la plus flagrante et massive des droits de l'homme des peuples de Notre Amérique».
La campagne dénoncera également le renforcement des mesures unilatérales à l'encontre de Cuba, du Venezuela, du Nicaragua et d'autres États, qui entrave leur capacité à endiguer la pandémie de Covid-19.
Le bloc mentionne parmi les effets de l'hostilité de Washington, l'impossibilité d'acheter facilement des fournitures médicales et de les transporter vers ces pays, et définit le blocus comme un crime de guerre et un crime contre l'humanité et notamment son intensification au milieu de l'urgence sanitaire.
Le Forum de Sao Paulo souligne que cette politique «affecte directement la vie des personnes en Amérique Latine et dans les Caraïbes et que son aggravation pendant la pandémie est très inquiétante».
En outre, le mécanisme de coordination des partis et mouvements de gauche et progressistes d'Amérique Latine et des Caraïbes reconnaît la solidarité et la coopération offertes par Cuba au monde, malgré les effets des agressions de la Maison Blanche.
Les dommages accumulés en six décennies en raison de l'imposition du blocus s'élèvent à 144 milliards 413 millions de dollars, et entre avril 2019 et mars 2020, l'action nord-américaine a causé des pertes de l'ordre de cinq milliards 570 millions de dollars, un chiffre record pour une année.
L'hostilité s'est intensifiée sous la présidence de Donald Trump, avec environ 240 mesures coercitives et l'inscription de Cuba sur la liste de la Maison Blanche des États qui parraineraient le terrorisme.
Source: Prensa Latina