Santa Cruz, Bolivie, 15 juin (RHC).- Le Président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de Cuba Raúl Castro prendra la parole ce dimanche au cours de la séance plénière du Sommet du Groupe des 77 plus la Chine qui siège depuis hier dans la ville bolivienne de Santa Cruz de la Sierra et auquel prennent part plus de deux douzaine de chefs d’État et de représentants de plus d’une centaine de pays.
Les présidents de l’Uruguay, José Mujica, du Venezuela, Nicolás Maduro et de l’Argentine, Cristina Fernández doivent également prendre la parole au cours de la séance aujourd’hui.
Lors de l’ouverture de la rencontre samedi, le président bolivien, Evo Morales, a demandé la disparition du Conseil de Sécurité de l’ONU et il s’est également prononcé pour un monde meilleur sans différences aussi marquantes entre riches et pauvres
Dans son discours, le dernier de la journée d’ouverture, Evo Morales a insisté sur l’importance du renforcement de la souveraineté des États « sans interventionnisme et sans ingérences » et il s’est prononcé pour une transformation profonde des institutions qui ont vu le jour après la Seconde Guerre Mondiale, comme cela est le cas des Nations Unies.
« Nous avons besoin d’institutions qui promeuvent la paix et la coexistence pacifique. C’est pourquoi le Conseil de Sécurité doit disparaître, car nous avons aujourd’hui un conseil d’insécurité » -a-t-il relevé-.
Il a également dénoncé les politiques hostiles des États-Unis contre des peuples et contre des gouvernements de l’Amérique Latine et il a demandé la fin du blocus étasunien contre Cuba et des agressions contre le Venezuela.
Le Président bolivien a lancé une exhortation à penser aux peuples et à placer la nature au centre de la vie et l’homme comme une créature de plus de cette nature.
Il a rappelé que : « aujourd’hui une poignée de puissances envahissent des pays, imposent des politiques… et qu’une élite réduite de nations et de transnationales domine, de façon autoritaire les destinées du monde » et il a dénoncé que « cette façon injuste de concentrer la richesse et la façon prédatrice de traiter la nature ont débouché sur une crise structurelle qui touche tous les secteurs du capitalisme ».-
“Nous faisons face aussi à une crise énergétique marquée par le consumérisme à outrance des pays développés et par la pollution des sources d’énergie par les transnationales » -a-t-il signalé.-
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