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La Havane, 8 juin, (RHC) Des députés et des forces politiques comme le Parti de la Gauche Européenne ont rejeté ce mardi la nouvelle manœuvre contre Cuba orchestrée par la droite au Parlement européen.
Marc Botenga, député belge au Parlement européen, a souligné que si les députés européens promoteurs d'une initiative introduite pour discuter des droits de l'homme à Cuba s'intéressaient vraiment à la question, ils se préoccuperaient d'analyser l'impact du blocus illégal imposé par les États-Unis sur le peuple cubain.
Sur le réseau social Facebook, Marc Botenga, membre du Parti du Travail de Belgique, a déclaré que le siège économique, commercial et financier appliqué par Washington représente une violation des droits de l'homme, condamnée à maintes reprises par l’Assemblée générale de l’ONU.
Marc Botenga a commenté que ce qui dérange, ce sont les succès de Cuba en matière d'éducation et de santé, sa solidarité en temps de Covid-19 et le développement de ses propres vaccins pour faire face à la pandémie, malgré le blocus nord-américain et ses conséquences.
«Au lieu de suivre aveuglément les États-Unis, le Parlement européen devrait respecter et développer l'accord cadre de dialogue politique et de coopération entre Cuba et l'Union Européenne», a-t-il souligné.
Le député européen espagnol, Manu Pineda, a également critiqué les promoteurs du débat, principalement des membres de la droite espagnole, pour leur tentative d'accuser la nation antillaise de violations des droits humains.
Sur Twitter, le parlementaire grec, Kostas Arvanitis, s'est joint au questionnement et a défendu l'accord conclu entre l'île et l'UE, basé sur l'égalité et le respect mutuel, un pacte que les eurodéputés anti-cubains veulent miner.
Par ailleurs, le Parti de la gauche européenne a rejeté lundi la manœuvre, qu'il a inscrite dans le but de «détériorer les relations entre l'UE et Cuba».
«L'île est libre et c'est son peuple qui y décide, donc ce débat viole sa souveraineté, a averti l'organisation fondée en 2004, qui comprend des partis communistes et socialistes européens.
Le parti a exhorté le Parlement européen à rejeter le point sur Cuba, qu'il a qualifié de nouvelle manœuvre de l'extrême droite, et a demandé à l'UE de dénoncer le «blocus inhumain que le peuple cubain subit depuis 62 ans, et qui s'est accru au cours de la pandémie jusqu'à des extrêmes qui violent clairement les droits de l'homme».
Source: Prensa Latina