Photo: journal Invasor
La Havane, 10 juin, (RHC)- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel s’est rendu ce jeudi dans la province de Ciego de Avila à quelque 430 kilomètres à l’ouest de La Havane.
En tant que premier secrétaire du Comité Central du PCC, le Parti Communiste de Cuba, il a présidé le débat avec les autorités de cette province du centre de notre pays, des questions abordées lors du 8e Congrès du PCC.
Miguel Díaz Canel a souligné la nécessité de l’économie cubaine de trouver des devises étrangères pour satisfaire les besoins de la population.
«Dans ce contexte, le blocus s'est aggravé et la persécution financière est telle que peu de banques souhaitent établir des relations avec Cuba», a-t-il indiqué.
Le président a dressé le panorama de l’économie nationale marqué par le maintien par l’administration Biden des mesures coercitives que son prédécesseur Donal Trump a prises contre notre pays, par le fait que nos principales sources de revenus ont été coupées et par la crise déclenchée par le Covid-19, car il y a des pays qui n'ont pas pu honorer ses dettes avec Cuba à cause de la pandémie.
Il a souligné que les pénuries que connaît notre pays ne sont pas liées à la tâche «Mise en Ordre», mais aux pressions et aux blocages qui ont conduit à l'inflation.
Dans un autre ordre d'idées, Miguel Díaz-Canel a souligné l'importance des débats à venir sur le nouveau code de la famille, car beaucoup de ces idées sont basées sur la pensée du leader historique de la Révolution, Fidel Castro.
«Nous devons continuer à assurer, a-t-il dit, l'autorité morale du Parti, et cela se fait en travaillant aux côtés de la population et en développant nos propres capacités».
Dans ce sens, il a souligné la stratégie de vaccination avec nos propres candidats.
«Le succès de la vaccination est une garantie pour le retour à la normale et pour commencer à travailler à la satisfaction des besoins du pays», a-t-il signalé.
«Aussi défavorables que soient les circonstances, il ne peut y avoir de problèmes qui affectent le peuple, l'économie et la société qui n'aient pas de solution. Pour y parvenir, nous avons besoin d'un parti fort et uni qui maintienne un lien étroit avec les masses et qui ne soit étranger à aucun des intérêts de la nation.
A la fin de son intervention à la rencontre avec les dirigeants du PCC dans la province de Ciego de Avila, Miguel Díaz-Canel a souligné que l’un des défis de l’heure est la réorganisation de l’économie au milieu du renforcement du blocus et de la crise sanitaire déclenchée par le Covid-19.
Source: El Invasor
