Capture d'écran. Photo: Prensa Latina
La Havane, 14 juin, (RHC)- Le gouvernement cubain a ratifié ce lundi devant l’OIT, l’Organisation internationale du Travail, son engagement de protéger les travailleurs et la population en général, malgré l'impact de la pandémie de Covid-19 et du blocus nord-américain.
S'exprimant par visioconférence lors de la 109e conférence internationale de l'OIT, la ministre cubaine du Travail et de la Protection sociale, Marta Elena Feitó, a dénoncé le blocus par lequel Washington tente de faire plier le peuple cubain par la faim et la maladie.
Elle a qualifié le blocus de «violation massive, flagrante et systématique des droits de l'homme de tout un peuple».
Dans son discours, la ministre a rappelé que dans notre pays, la protection sociale, plus qu'une garantie d'emploi, de salaire et de sécurité économique, est un droit constitutionnel.
Cette réalisation, a-t-elle dit, permet de défendre l'emploi pendant la phase de pandémie et de veiller à ce que «personne ne soit abandonné à son sort».
Elle a mentionné les mesures adoptées dans l'ordre du travail, des salaires et de la protection sociale afin de préserver la main-d'œuvre et de protéger les travailleurs et leurs familles en plein milieu de la pandémie.
Ces dispositions toujours en vigueur comprennent la promotion du télétravail et du travail à distance, ainsi que la réaffectation à d'autres emplois.
Les garanties salariales restent en vigueur pour les mères d'enfants mineurs dont l'enseignement a été suspendu, tandis que les prestations d'assistance sociale sont maintenues pour les personnes dont les revenus sont insuffisants.
Tout cela dans un scénario marqué par le déclin sans précédent de l'emploi à l'échelle mondiale par rapport à 2019, avec des conséquences plus importantes pour les femmes, les jeunes et les autres groupes de population, a souligné la ministre cubaine du Travail.
Le nombre de personnes sans emploi dans le monde a augmenté de 33 millions en 2020 et au début de 2021, il y a une crise exceptionnelle des revenus et un plus grand degré d'incertitude, a-t-elle ajouté.
À cet égard, Maria Elena Feitó a souligné l'urgence de mettre en œuvre des politiques et des mécanismes de protection globale dans lesquels l'être humain est la priorité et non les gains économiques. C'est un moment de solidarité entre toutes les nations, sans aucune différenciation", a-t-elle souligné.
Source: Prensa Latina