La Havane, 19 juin (RHC) Le dirigeant de la gauche dominicaine, Narciso Isa Conde, a dénoncé aujourd’hui le blocus économique, commercial et financier criminel et prolongé imposé par le gouvernement des États-Unis à Cuba.
Dans des déclarations exclusives à Prensa Latina, Isa a déclaré que la puissance du Nord ne pardonne pas à Cuba d’avoir entamé le processus vers la seconde indépendance de notre Amérique, ni d’avoir lancé une révolution rédemptrice de toute sa population opprimée, ni la résistance, la fermeté et la révolte des Cubains contre leur cruelle colonisation'.
Il y a des agressions, a-t-il dit, avec le rang de crime contre l’humanité, qui ne devraient être exécutées contre aucun pays, encore moins contre une île aussi belle et un peuple si joyeux, héroïque et solidaire, encore moins au nom des droits de l’homme et de la démocratie, surtout à cause de la charge de cynisme et de simulation que cet argument fallacieux renferme.
Il a ajouté que le peuple cubain subissait un blocus radical de l’impérialisme américain, avec des sanctions contre des tiers, qui dure depuis 60 ans, et qui a entraîné d’énormes restrictions, d’immenses pertes et de nouvelles difficultés.
Le révolutionnaire dominicain a déclaré que les sanctions susmentionnées constituaient une violation du droit à la survie, à la santé et à la vie de plus de 11 millions d’êtres humains et une forme vile, appuyée par un pouvoir économique abusif, politique et militaire- d’agresser et de nier les droits humains individuels et collectifs au nom de la liberté et de la paix'.
Une guerre économique, a-t-il précisé, combinée avec d’autres formes de violence et de terreur sur une période de six décennies, représente pour cette nation sœur des pertes de 147,853 milliards de dollars.
Pensez à ce que serait Cuba aujourd’hui avec l’investissement de ces ressources, car malgré tant d’adversités, elle a réussi l’exploit de survivre et d’atteindre des indices de santé, d’éducation, de formation sportive et de développement scientifique et humain, qui surprennent l’humanité et ont mérité des éloges et des reconnaissances d’entités et de personnes hautement qualifiées.
Par ailleurs, il a fait observer qu’en ces temps, la gestion propre de l’île de la pandémie et le soutien aux autres peuples gravement touchés par celle-ci ont été vraiment impressionnants et révélateurs de la haute sensibilité sociale et humaine qui inspire son action politique.
Enfin, il a qualifié de plus indigne encore la négation obstinée de la démocratie qu’implique l’imposition de ce siège contre la volonté majoritaire des États et des peuples du monde ; qui lors des Assemblées Générales successives de l’ONU, ont répudié les tentatives cruelles d’asphyxie économique et d’écrasement de l’île.
'Ne ménager aucun effort pour clore ce chapitre honteux en faveur de Cuba et de son autodétermination. Les peuples de notre Amérique et du monde ne doivent pas se soustraire au devoir et à l’engagement de mettre fin au plus vite à l’injustice brutale qui a caractérisé six décennies de blocus criminel. Le peuple héroïque de Cuba mérite la victoire –a-t-il conclu-.
Source Prensa Latina