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La Havane, 21 juin, (RHC)- Jorge Casals, analyste au Centre de Recherche en Politique internationale, a qualifié d’incalculables les pertes occasionnées à Cuba par la politique hostile des États-Unis.
«Le blocus prive les Cubains de prospérité avec des dommages impossibles à quantifier si l'on tient compte de ce que les économistes appellent les bénéfices perdus», a-t-il déclaré à l’agence Prensa Latina.
Cet indicateur mesure la perspective certaine du bénéfice, c'est-à-dire ce que Cuba aurait obtenu pendant tout ce temps.
«Qu'en serait-il si nous avions investi au moins 30 % de l'argent que nous avons perdu?», s’est demandé l'analyste.
Selon Jorge Casals, la position de Washington envisage un équilibre mal calculé entre les coûts et les avantages par rapport au pays voisin, position qui tente de se couvrir avec la question des droits de l'homme.
«Si c'était vraiment le problème des États-Unis dans leurs relations avec Cuba, il est évident que la première chose qu'ils devraient faire serait de sanctionner la Colombie après la répression des manifestations sociales. Alors, sommes-nous ou ne sommes-nous pas une priorité?», a-t-il souligné.
Les plans de Joe Biden, a-t-il dit, nécessitent le soutien du Congrès, où les acteurs anti-cubains ont une certaine «pertinence» dans le contexte.
Le président actuel évite une confrontation avec ces politiciens concernant les relations avec Cuba, a-t-il confirmé.
Source: Prensa Latina