La Havane, 13 juillet (PL/RHC). - L’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a réaffirmé sa solidarité avec le peuple et le gouvernement cubains et a invité le dirigeant américain Joe Biden à lever le blocus contre l’île caribéenne.
"Biden devrait profiter de ce moment pour aller à la télévision et annoncer qu’il adoptera la recommandation des pays de l’ONU pour mettre fin à ce blocus", a écrit le fondateur du Parti des travailleurs sur le réseau social Twitter.
"Qu’y a-t-il de si spécial pour que l’on parle autant ? Il y a eu un défilé. J’ai même vu le président Miguel Diaz-Canel dans le défilé, parlant aux gens. Le peuple cubain a déjà subi 60 ans de blocus économique des Etats-Unis, et avec la pandémie c’est inhumain", a-t-il dénoncé.
Pour Lula, "si elle n’était pas victime d’un blocus, Cuba pourrait être une Hollande. Elle a un peuple intellectuellement préparé et très instruit. Mais elle ne peut même pas acheter des respirateurs à cause du blocus inhumain des États-Unis", a-t-il répété.
Le blocus est une façon de tuer des êtres humains qui ne sont pas en guerre. De quoi l’Amérique a-t-elle peur ? Je sais ce que c’est l’ingérence d’un pays dans les affaires intérieures d’un autre", a-t-il dit.
Lors d’une interview avec Radio Bandeirantes, l’ancien dirigeant a également déclaré ce mardi que "l’ingérence internationale n’est pas nécessaire. Je suis frustré par le comportement de Biden, qui a prononcé un discours contre Trump. Biden n’a pas changé les mesures de Trump contre Cuba.
De même, l’ex-présidente Dilma Rousseff a réaffirmé la veille son soutien au peuple cubain et à Miguel Diaz-Canel, présient du pays qui offre à l’humanité des professionnels de la santé au milieu d’un siège de fer des États-Unis.
Rousseff a dénoncé sur Twitter que ce siège économique et financier, imposé il y a plus de 60 ans, soumet le peuple à d’énormes sacrifices, qui se sont accentués depuis le début de la pandémie de Covid-19.
"Le blocus des États-Unis, qui a été condamné 29 fois par l’ONU, impose de graves difficultés à un petit pays qui a été un exemple de solidarité, en envoyant des médecins dans le monde entier pour aider à combattre la crise sanitaire", a déclaré l’ex-présidente (2011-2016).
Entre-temps, le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a affirmé que la situation à Cuba est très difficile à cause du blocus des États-Unis parce que personne ne peut lui vendre et si une entreprise le fait est sanctionnée, a dénoncé aujourd’hui le président Andrés Manuel López Obrador.
Abordant à nouveau la question de la situation à Cuba lors de sa conférence du matin au Palais national, le chef d’état a remis en question pour la deuxième fois en 24 heures la politique de blocus économique et a réaffirmé que ces choses ne devraient pas exister.