La Havane, 17 juillet (RHC) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a appelé aujourd’hui à sauver l’œuvre sociale de la Révolution et à promouvoir une plus grande attention aux secteurs vulnérables de la population du pays.
Le président, au cours d’une intervention devant plus de 100000 Havanais, a indiqué que la nation caribéenne a une expérience de travail dans les communautés léguée par le dirigeant historique Fidel Castro, qui l’a menée à bien dans des moments aussi difficiles que ceux d’aujourd’hui.
'Cuba est à tous', a déclaré le chef de l’Etat et a exprimé sa conviction que l’île ne pourra en avoir plus que si l’on crée plus de richesses, mais cela sera possible si, tous ensemble, ses habitants mettent leur pierre à l’édifice.
Diaz-Canel a cité l’exemple de la science cubaine qui, en un temps record, a déjà produit deux vaccins contre le Covid-19 et possède d’autres candidats vaccins, qui permettent au pays d’affronter l’avenir avec des espoirs que n’ont pas d’autres peuples.
Si nous avons pu faire quelque chose d’aussi colossal et difficile, nous pourrons aussi faire plein de choses dans d’autres domaines, a-t-il relevé, et il s’est demandé surtout combien de plus pourrait être atteint si l’on articulait les 'dialogues en suspens'.
À cette occasion, où était également présent le général Ejército Raúl Castro, le président cubain a de nouveau dénoncé les agressions subies par le pays au cours des derniers jours, alors qu’elles ont donné lieu à d’intenses campagnes médiatiques, à des actions déstabilisatrices et à des cyberattaques.
Ils voulaient détruire la 'sainte unité' de Cuba et sa tranquillité citoyenne, a-t-il souligné, et a dit que face à cela il n’était pas possible de retarder la rencontre, d’où le rassemblement populaire au milieu d’une situation épidémiologique complexe n’est pas un caprice, mais une nécessité.
D’autres villes du pays ont organisé ce samedi des événements similaires, dans lesquels elles ont réaffirmé leur soutien à la Révolution, leur défense de la Constitution et leur condamnation de la violence et du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre l’île.
Source Prensa Latina