La Havane, 23 juillet (RHC) Le ministre des Affaires Étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a alerté les autorités nord-américaines de plans provocateurs qui, depuis ce pays, prétendent organiser des moyens navals pour arriver aujourd’hui dans une zone proche de l’île.
Nous avons appris qu’une flottille des États-Unis se préparait pour Cuba. J’avertis le Gouvernement des États-Unis d’agir sérieusement pour éviter des incidents qui ne conviennent à aucune des parties', a-t-il déclaré la veille lors d’une conférence de presse.
Rodriguez a affirmé que des organisations anticubaines basées dans l’État de Floride, soutenues et encouragées par les autorités gouvernementales de cet État, orchestraient pour ce vendredi cette traversée, qu’il a qualifiée de provocation.
Dans son intervention, le Ministre des relations extérieures a rejeté les déclarations et les accusations de Washington comme un acte grossier d’ingérence dans les affaires intérieures de La Havane, visant à violer le droit international et ses propres lois.
Les États-Unis n’ont aucune autorité morale pour réclamer à Cuba en matière de droits de l’homme, a-t-il dit en réponse aux sanctions imposées par ce pays contre le ministre des Forces armées révolutionnaires de Cuba, Álvaro López Miera, et la Brigade spéciale du ministère de l’Intérieur.
Washington a annoncé jeudi de nouvelles mesures à l’encontre de ces fonctionnaires de l’île en alléguant des 'abus contre des manifestants', à la suite des émeutes du 11 juillet dernier.
À cet égard, le chef de la diplomatie cubaine a démenti le président des États-Unis, Joe Biden, et l’a sommé de mentionner les personnes présumées disparues à la suite des incidents violents signalés la semaine précédente.
Dans le même temps, il a appelé les autorités étasuniennes à identifier les prétendus mineurs emprisonnés pour de tels faits, comme le prétendent des fonctionnaires et des hommes politiques américains, ainsi que des médias intéressés.
Le ministre a réitéré la dénonciation par son pays des effets de 'la manipulation extrême des réseaux numériques et le comportement inapproprié des plates-formes technologiques', largement contrôlées par le pays voisin, a-t-il dit.
Source Prensa Latina