Rome, 23 Juillet. (RHC) Le Directeur de l'Institut d'Etudes Juridiques Internationales du Conseil National de Recherches (CNR) d'Italie, Fabio Marcelli, a accusé le gouvernement nord-américain de profiter cyniquement de la pandémie pour augmenter la pression déstabilisatrice sur Cuba.
Auteur de nombreux articles et essais liés à la politique et au droit international, Marcelli tient un blog dans l'édition numérique du journal Il Fatto Quotidiano publiant près d'un millier d'ouvrages au cours des 10 dernières années.
Parmi eux, l’article, « Pourquoi défendre Cuba est-il une bataille de civilité ?, publié à la suite des troubles survenus dans la nation des Caraïbes, où il a souligné que "cette pandémie maudite est devenu pour Biden et son équipe un allié inattendu".
Il a salué la réponse cubaine à l'urgence sanitaire au niveau national à travers une stratégie qui comprend, entre autres, un plan national de vaccination avec ses propres vaccins et, à l'étranger, l'envoi de collaborateurs de santé dans divers pays, dont l'Italie.
Aujourd'hui, a-t-il ajouté, la prolifération des variantes du virus impose de nouveaux défis et les dégâts économiques sont énormes, avec un impact particulier sur le tourisme, principale source de devises de l'île, pour cette raison, a-t-il déclaré, "le mécontentement a donc des causes réelles'.
Connaissant un peu la réalité cubaine, a-t-il souligné, je crois que les contre-révolutionnaires n'auront finalement pas grand-chose pour se réjouir, puisque la réponse du segment de la population conscient et organisé, répondant à l'appel du Président Diaz-Canel, était importante.
Le juriste a souligné dans une interview avec Prensa Latina, que la campagne déclenchée contre Cuba, avant et après les émeutes, montre des aspects nouveaux par rapport à d'autres campagnes lancées précédemment.
Il a évoqué la présence de deux facteurs qu'il jugeait déterminants à cette occasion : l'utilisation massive des réseaux sociaux, avec la complicité de grandes transnationales du web, accompagnée de la multiplication de fausses nouvelles, images et faux profils, et la situation sanitaire, économique et l’impact social du Covid-19.
Source Prensa Latina