Washington, 24 Juillet (RHC) Le journal New York Times publie aujourd'hui une lettre signée par plus de 400 personnalités demandant au Président Nord-américain Joe Biden d'abroger les mesures unilatérales contre Cuba approuvées par la précédente administration.
Le texte, soutenu par des intellectuels, des artistes, des politiques, des universitaires, des religieux et des juristes, constitue un "appel public urgent" pour annuler les restrictions "cruelles" mises en place sous le mandat de Donald Trump (2017-2021), qui a ajouté 243 mesures pour sanctionner l'île.
Le document, disponible sur la plateforme Let Cuba Live, compte sur les signatures de l'ancien Président Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva ; l'ancien Président Equatorien Rafael Correa, ainsi que les artistes américains Danny Glover, Susan Sarandon, Jane Fonda et Mark Ruffalo.
De même, l'appel contre le blocus est également soutenu par le Britannique Jeremy Corbyn ; le révérend Jim Winkler du Conseil des Églises des États-Unis ; le théologien brésilien Frei Beto ; le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel ; et d'organisations comme Codepink et Black Lives Matter.
Il nous semble inconcevable, surtout en période de pandémie, de bloquer intentionnellement les envois de fonds et ainsi que les rapports de Cuba et les institutions financières mondiales, ce qui est nécessaire à l'importation de nourriture et de médicaments vers l'île antillaise, souligne la lettre.
"Nous soutenons le peuple cubain", a déclaré Biden le 12 juillet. A propos cette déclaration, les personnalités signataires de la lettre publiée aujourd'hui dans le journal new-yorkais, lui rappellent que, si tel est le cas, il doit remettre en cause les restrictions approuvée par Trump et cesser de traiter Cuba comme un ennemi au lieu de la considérer comme un voisin.
Les signataires de la lettre suggèrent la reprise du rapprochement entre les deux pays et l’annulation du blocus, tout en avertissant que le 23 juin la majorité des États membres de l'ONU ont voté pour la levée des sanctions sur l'île.
Enfin, ils exhortent l'actuel chef de la Maison Blanche à reprendre la voie promue par l'ancien Président Barack Obama, promoteur lors de dernières années de son mandat , d’un processus de normalisation des relations entre Washington et La Havane.
(Source Prensa Latina)
