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La Havane, 20 août, (RHC), Fabrizio Chiodo, Docteur ès Sciences d’origine italienne, a qualifié de bonne la gestion de la première phase de la pandémie de Covid-19 à Cuba en 2020.

«Mais les nouvelles souches du virus et les sanctions nord-américaines contribuent aujourd’hui à nombre élevé d’infections et d’hospitalisations » a-t-il souligné dans des déclarations à l’agence Prensa Latina.

Le Dr Chiodo a collaboré avec l’équipe de scientifiques de l’Institut Finlay et de l’université de La Havane au développement des candidats vaccins Soberana 01, Soberana 02 et Soberana Plus contre le Covid-19.

Il a fait remarquer que pour analyser une situation scientifique, il faut prendre en compte le contexte, les chiffres et les données, et dans le cas de Cuba, notre pays avait un record de peu de cas dans le monde, un système de santé qui fonctionnait pour ses citoyens et des protocoles de traitement qui lui permettaient de faire face à la maladie de manière adéquate.

Concernant l'interrogation sur le fait que la vaccination n'a pas réduit les cas ces derniers mois, il a rappelé la circulation de variantes hautement contagieuses telles que bêta et delta, ainsi que l'augmentation des sanctions unilatérales du gouvernement nord-américain. «Il faut tenir compte de ce contexte», a-t-il souligné.

«À l'heure actuelle, Israël a le même ratio cas/population et plus de 50 % de sa population est vaccinée», a noté l'expert.

Selon lui, Cuba a fait du bon travail avec ses limites, mais la biotechnologie a réalisé quelque chose qui restera dans les livres d'histoire de la science.

«Je dis que concevoir, développer et produire des vaccins avec l’appui de l’État, des vaccins différents, uniques, qui vont agir contre les variantes, surtout en pédiatrie, est un exemple pour les pays en développement, un espoir, et un exemple alternatif pour les riches», a-t-il souligné.

Source : Prensa Latina