La Havane, 28 aout (RHC) Cuba centre actuellement son attention sur l’élaboration de son plan économique national pour 2022 qui garde parmi ses principes fondamentaux la planification centralisée, la production avec une réduction des importations et la régulation du marché.
Le projet devra être présenté en septembre prochain au ministère de l’Économie et de la Planification de l’Administration Centrale de l’État, les organisations d’entreprises, les organes locaux de l’Assemblée Nationale (Le Parlement) et les sociétés commerciales à capital uniquement cubain.
Ces idées analyseront le comportement du Plan de 2021, le potentiel productif et les ressources demandées dans un scénario très complexe dû à l’impact du Covid-19 et à la recrudescence du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis.
Selon Eva Valdés, à la tête de la Direction Globale du Plan du MEP, les principaux dirigeants tant à niveau national qu’à niveau territorial ont été qualifiés pour prendre en compte toutes les réserves productives afin de ne pas limiter la croissance économique tout en tenant compte des conditions internationales et locales adverses.
À cet égard, le ministre de l’Économie et de la Planification (MEP), Alejandro Gil, a insisté sur le besoin d’octroyer une plus grande flexibilité à l’autonomie accordée aux entreprises de l’état, à l’objectivité et à l’innovation dans la réponse aux problèmes, à l’identification des potentialités qui ne sont pas encore exploitées et à la recherche de solutions nationales.
Dans ce sens, le Plan devrait accorder la priorité en tant qu’éléments essentiels de la stratégie économique du pays à la production d’aliments, au travail décisif de l’industrie nationale pour la génération des richesses, à l’assurance de revenus plus importants par le biais des exportations et aux programmes sociaux.
Des aspects essentiels à tenir compte pour la conception du projet s’avèrent les expériences découlant du nouvel ordre monétaire, le développement local durant cette année et la présence de nouveaux acteurs économiques dans la vie actuelle de Cuba.
Quant à ce dernier aspect, la spécialiste du MEP a indiqué que les formes de gestion non-étatique seront inclues dans la proposition de l’économie de l’année prochaine dans les mêmes conditions que les entités de l’État, puisqu’elles demandent et offrent des productions et des services, elles doivent donc être présentes dans cette planification car elles sont également soumises à la disponibilité et à l’offre de ressources.
Dans ce processus de préparation le MEP sera responsable aussi d’examiner que les propositions soient en correspondance avec les objectifs et les orientations des directives économiques et sociales du 8ème congrès du Parti Communiste de Cuba, ainsi qu’avec les politiques et la stratégie économique et sociale approuvées, conformément à un rapport récent de l’Agence Cubaine de Nouvelles (ACN).
Il doit aussi veiller à la relation entre ses chapitres et à la matérialisation pratique conformément au Plan National de Développement Économique et Social jusqu’en 2030 et aux Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030.
Le Plan de l’Économie pour l’année prochaine sera marqué par la prolongation et l’impact de la crise mondiale découlant de la pandémie provoquée par le Covid-19 durant cette année.
C’est sur cette base qu’il doit être conçu dans le but d’accorder une autonomie de gestion plus large au secteur industriel, d’encourager la compétitivité au départ de l’utilisation efficace des ressources matérielles et financières et de promouvoir la croissance de l’efficacité et la motivation pour le travail.
Source Prensa Latina