Manuel Tejeda signale dans son article que les promoteurs des manifestations à Cuba recherchent exactement le même système politique qui a été renversé il y a 62 ans par une Révolution authentique et autochtone.
La Havane, 24 oct. (RHC)- Le journal Diario Latinoamericano qui paraît en espagnol aux États-Unis souligne dans son édition de dimanche le 24 octobre que ceux qui tentent de déstabiliser Cuba s’attachent à la «démocratie» promue par Washington.
Signé par Manuel Tejeda, Docteur en sciences politiques, cofondateur du Mouvement nord-américain anti-blocus connu sous le nom de NEMO, l’article ajoute qu’en politique, plus que dans toute autre facette de la vie, tout ce qui brille n’est pas de l’or ni tout ce qui semble vrai ne l’est.
«Une ligne très fine sépare ce qui apparaît comme la défense du «bien commun» et la démagogie, qui se mêle au populisme pour s'accrocher à la position qu'il occupe ou pour s'assurer un pouvoir qu'il ne possède pas», souligne Manuel Tejeda dans son article.
Il a ajouté que chaque groupe qui soutient une certaine position politique a une relation particulière avec la vérité, vérité qu’il voit souvent unique.
«Si nous comprenons cela, il ne sera pas difficile de comprendre pourquoi nous ne pouvons pas tomber dans le piège dans lequel l'administration du président Joe Biden, l'ultra-droite cubaine aux États-Unis et leurs laquais sur l'île nous traînent», souligne l’article.
«L'action de rue annoncée pour le 15 novembre à Cuba n'est pas authentique, car ses promoteurs n'ont pas épuisé tous les moyens de manifestation possibles et l'objectif est d'établir «un ordre économique et une forme de gouvernement diamétralement opposés à ceux qui existent».
Le politologue précise dans l’article paru dans le «Diario Latinoamericano» que les promoteurs des manifestations à Cuba recherchent exactement le même système politique qui a été renversé il y a 62 ans par une Révolution authentique et autochtone.
L’article rappelle que ces individus sont financés par le même pouvoir et les mêmes groupes qui, pendant presque 63 ans, ont fait l'impossible, depuis des campagnes médiatiques à coups de millions de dollars jusqu’à des actes terroristes et aux agressions, pour récupérer les bénéfices perdus par l'oligarchie.
«Ne pas affronter cette réalité avec toutes les ressources d'un État, et avec toutes les forces de ceux qui soutiennent massivement le projet social cubain, serait une énorme naïveté politique», soutient le cofondateur de NEMO.
Il a conclu en avertissant que ne pas agir coûte très cher, «comme nous l'avons vu dans tant de pays victimes de l'ingérence néolibérale déguisée en messagers de «liberté» et de «démocratie».
Source: Prensa Latina