"Nous les révolutionnaires, nous croyons en l’être humain, à tout ce qui peut atteindre son intelligence et sa volonté quand il y a la conscience. Qu’elles ne nous manquent pas!» a souligné Miguel Díaz-Canel.
La Havane, 26 oct. (RHC)- Le président de Cuba, Miguel Díaz-Canel, a souligné ce mardi que les modèles capitalistes qui prévalent dans le monde, à l'origine de la crise climatique actuelle, mettent en danger la survie de la planète.
Dans son allocution, via Internet au débat de haut niveau de l'Assemblée générale intitulé «Action pour le climat: pour les personnes, la planète et la prospérité», Miguel Díaz-Canel a cité un passage percutant du discours que Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine a prononcé lors du Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992.
«Moins de luxe et moins de gaspillage dans quelques pays pour qu'il y ait moins de pauvreté et moins de faim dans une grande partie de la Terre [...] Que la vie humaine devienne plus rationnelle [...] Demain, il sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps».Il est déjà trop tard. 30 ans après ce prémonitoire appel et comme conséquence des dégâts irréversibles causés par l’Homme à l’environnement, l’humanité se trouve dans un danger grave de disparition».
Le président cubain a cité des études montrant que la température moyenne globale augmentera de 2 degrés avant la fin du siècle, ce qui aura des conséquences catastrophiques pour l’humanité toute entière.
«Personne n’en conteste plus les causes. Les modèles irrationnels et de plus en plus insoutenables de production et de consommation du capitalisme et l'exploitation excessive des ressources naturelles accélèrent considérablement le danger d'extinction de l'espèce humaine.
Stopper ce déchaînement est très urgent même si ceux qui le rendent propice semblent l’ignorer»
De plus en plus, les possibilités de sauver la vie sur la planète sont compromises, tandis que persiste un système qui privilégie une infime minorité et encourage l'irrationalité, l'égoïsme et la destruction de l'environnement.
Il est donc impératif que les nations les plus riches se mettent à la tête des actions pour réduire les émissions et fournissent les moyens de mise en œuvre nécessaires aux pays en développement, conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées»
Le président Miguel Díaz-Canel a d’autre part expliqué comment Cuba progresse dans la mise en œuvre de son plan de lutte contre le changement climatique, connu chez nous comme Tâche Vie et dans la réalisation des objectifs prévus dans sa contribution déterminée au niveau national, malgré le renforcement sans précédent du blocus imposé par les États-Unis depuis plus de 60 ans.
«Notre engagement envers la protection de l’environnement et l’application de la convention cadre sur le changement climatique et de l’accord de Paris n’a pas varié et nous le confirmons ici. Nous aspirons sérieusement à ce que la prochaine COP26, débouche sur des solutions concrètes.
Nous les révolutionnaires, nous croyons en l’être humain, à tout ce qui peut atteindre son intelligence et sa volonté quand il y a la conscience. Qu’elles ne nous manquent pas!»