Caracas, 8 juillet (RHC).- Le ministre cubain du Commerce Extérieur et des Investissements Étrangers, Rodrigo Malmierca, a relevé ce lundi à Caracas, l'intérêt qu'éprouvent les chefs d'entreprises étatiques et privées du Venezuela pour les investissements dans notre pays.
Quelque 400 hommes et femmes d'affaires ont assisté à la conférence que le ministre cubain a donnée dans la capitale vénézuélienne sur la nouvelle Loi sur les Investissements Étrangers qui a inclus une intervention d'Ana Teresa Igarza, directrice de la Zone Spéciale de Développement du Mariel, située à 45 kilomètres à l'Ouest de La Havane
Rodrigo Malmierca a relevé que la rencontre a dépassé ses attentes. Il s'est dit très content de la vaste participation de représentants d'entreprises étatiques et privées, grandes et petites et de l'intérêt montré pour les caractéristiques et les opportunités qu'offre le nouveau cadre légal.
« Cuba est ouverte aux affaires avec les pays amis et avec des chefs d'entreprise sérieux » -a-t-il signalé- . Il a ajouté que le Venezuela est le premier pays où l'on réalise ce type de promotion et qu'il l'a faite personnellement car il s'agit de notre principal partenaire socio-économique ».
Il a également expliqué que le gouvernement de Cuba est conscient du fait que pour obtenir le développement économique nécessaire il faut que la croissance économique soit plus rapide et que l'on investisse plus et ces ressources se trouvent dans les crédits que nous obtiendrons à long terme à l'étranger et dans les investissements étrangers directs. C'est pourquoi -a-t-il signalé- , nous voulons accorder un rôle spécial aux capitaux étrangers ».
« Au sujet de la Zone Spéciale de Développement du Mariel, il a signalé qu'elle a un régime spécial pour attirer des capitaux ; de meilleures conditions d'infrastructure et une position géographique privilégiée qui constituent des attraits pour les investisseurs.
Il a rappelé que l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique, lancée par les présidents Hugo Chávez et Fidel Castro, encourage des relations de nouveau type basées sur la solidarité, la compréhension et dans l'exploration de la complémentarité et c'est le sens que Cuba et le Venezuela donnent à leur travail en la matière.
Rodrigo Malmierca a précisé qu'en termes d'investissements, notre pays a un groupe de secteurs prioritaires. Il a cité , entre autres, ceux de l'agriculture, de l'industrie, de l'énergie en général et spécialement l'énergie renouvelable et les transports.
En ce qui concerne le blocus étasunien contre Cuba il a relevé qu'il est non seulement injuste, immoral, illégal mais aussi obsolète. Il a rappelé que l'immense majorité des pays membres de l'ONU votent chaque année à l'Assemblée Générale en faveur de la levée d'une telle mesure.
Il a souligné que les États-Unis nous créent beaucoup de problèmes avec une politique pareille. Il a signalé que le peuple cubain résiste depuis plus de 50 ans à l'hostilité étasunienne et qu'il le fera le temps qu'il le faudra.
Rodrigo Malmierca a rappelé que le président de la Chambre de Commerce des États-Unis, institution qui regroupe plus de 3 millions d'entreprises étasuniennes a récemment visité La Havane.
Il a fait savoir que ce visiteur a publiquement exprimé à la presse son opposition au blocus. Il a également indiqué que les entreprises de son pays devraient avoir le droit d'investir à Cuba. Il a même relevé que lui-même , il le ferait dans les télécommunications.
Le ministre cubain du commerce extérieur et des investissements étrangers a ajouté qu'un jour le blocus prendra fin comme le font toutes les choses injustes, mais nous sommes à même de résister et d'attirer des capitaux étrangers même avec le blocus ».