La Havane, 18 décembre (RHC) L’avant-projet de nouveau Code des Familles qui sera soumis à l’approbation du Parlement cubain est une proposition révolutionnaire, ont convenu aujourd’hui plusieurs députés.

Lors de l’examen de la législation, avant sa présentation à l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (parlement) à la huitième session ordinaire de la IXe législature, Homero Acosta, secrétaire de cet organe, a reconnu l’importance de ce code.

Il a souligné que l’avant-projet portait sur des questions essentielles telles que la protection contre la violence dans toutes ses manifestations et contre toute personne, la protection des enfants et des adolescents et la reconnaissance de leurs droits, ainsi que ceux des personnes âgées.

"Le Code a déployé tout son arsenal dans le développement des préceptes constitutionnels et des droits des personnes établis dans la Constitution", a souligné Acosta, qui a ajouté que la législation va bien au-delà de la reconnaissance de la diversité des familles.

"Nous sommes face à un Code dont nous devons être fiers et que nous devons transférer à notre peuple, indépendamment de toute différence", a-t-il souligné et a souligné que l’on ne peut avoir peur de la différence.

Nous devons convaincre et expliquer, a exhorté le député, qui a estimé que les parlementaires ont une grande responsabilité maintenant et en ce qui concerne l’avenir du pays, avec l’adoption de cette législation vraiment révolutionnaire.

Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a reconnu le rôle de ceux qui ont travaillé à son élaboration et a dit que lorsqu’il y a des professionnels si compétents, humains, sensibles, qui peuvent introduire dans une loi les expériences de la population, la réalité du pays, il se sent fier d’être de cette île.

Dans le même temps, la Docteure ès Sciences Psychologiques Patricia Arés, invitée à la réunion de travail, a souligné que la proposition résout, embrasse et rend visible toutes les réalités qui coexistent dans la société.

Les députés se sont penchés sur des questions telles que la garde partagée des enfants, l’adoption de mineurs par des membres de la famille, la responsabilité vis-à-vis des parents âgés et la protection des personnes en situation de vulnérabilité, comme celles qui sont violentées.

Un appel à l’unité et à montrer aux communautés religieuses les bienfaits de la loi a été faite par la députée Maria Armenia Yi, représentante de l’Église Los Amigos, pour éviter d’éventuels refus par méconnaissance de son profond fondement humain. (Source : PL)