La Havane, 11 février (RHC) Le XIIIe Congrès international de l’enseignement supérieur a pris fin ce vendredi à Cuba, en présence du président Miguel Diaz-Canel, après cinq jours de débats intenses sur le rôle de l’université contemporaine face aux exigences mondiales.
Prenant la parole à la clôture de la rencontre, Ondina León, présidente du comité scientifique, a souligné les échanges entre dirigeants, chercheurs, enseignants et étudiants, réunis en sept symposiums, 487 ateliers de discussion, 63 panels et tables rondes, entre autres activités en mode virtuel et présentiel.
Elle a en outre souligné, dans ses 635 présentations, la concertation des projets et de réseaux académiques, ainsi que l’établissement de nouveaux engagements pour la solution des problématiques à ce niveau d’enseignement.
Parmi les délégations les plus nombreuses, sur les 42 pays représentés, figuraient celle du Mexique, du Panama, de la Russie, du Salvador et du Nicaragua, tout en soulignant la participation de 173 personnalités, cinq ministres, six présidents d’associations de recteurs et 126 recteurs d’universités.
Leon a mis l’accent sur la tenue de 15 rencontres bilatérales et la signature de mémorandums d’accord avec des établissements d’enseignement supérieur de Bulgarie, de Russie, du Venezuela, entre autres.
Les thèmes abordés à l’ordre du jour de la rencontre ont été les changements scientifiques pour le développement durable, les défis dans la formation intégrale des professionnels, les transformations didactiques innovantes, la relation université-société, l’internationalisation, le développement local, la qualité, entre autres.
L’événement s’est terminé en fin d’après-midi après la conférence magistrale « Défis à l’université en période de transition de la pandémie au monde post-pandémie », de l’intellectuel et religieux brésilien de l’Ordre de Dominicains, Frère Betto.
"Nous devons repenser le rôle de l’université, une institution qui doit être un centre de recherche durable, incluant et n’excluant pas", a déclaré Betto devant plus de 200 délégués étrangers et mille trois cent dix-sept cubains.
Pour sa part, le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MES) de Cuba a convoqué à participer à la prochaine édition du Congrès International Université 2024, pour faire avancer le dialogue sur les principaux défis du secteur.
Selon le premier vice-ministre Walter Baluja, le rendez-vous aura lieu du 5 au 9 février 2024 et vise à élargir le débat sur l’éducation de qualité et les transformations vers des sociétés plus inclusives.
Lors de la clôture du congrès Université 2022, au Palais des Congrès de la capitale, en présence du chef de l’État cubain, Miguel Diaz-Canel, il également président du Comité d’organisation, a défendu l’importance de l’enseignement en tant que bien public et tout au long de la vie.
De même, il a souligné le besoin de garanties d’accès, l’innovation des modèles éducatifs en phase avec les exigences actuelles et l’internationalisation du secteur, "sujets qui doivent être abordés de manière systématique", a-t-il souligné.
Baluja a qualifié de "nécessaire et de réussi" le congrès, qui a permis d’apprécier la vie et la force de la communauté universitaire et ses liens avec la société.
Il a indiqué qu’il s’agissait de sessions de travail intensives, auxquelles ont participé plus de 1.500 universitaires, enseignants et étudiants en personne et en ligne.
"Dans les sciences, il y a de l’espoir", a-t-il déclaré lors de la clôture du Congrès qui, au cours des cinq derniers jours, a mis l’accent sur l’université et l’innovation pour un développement durable et inclusif.
Source Prensa Latina