La Havane, 7 juin (RHC) Le Réseau pour la Défense de l’Humanité a remis en question mardi, depuis sa plate-forme de communication Pensando Américas, la décision du gouvernement nord-américain de ne pas inviter trois nations au IXe Sommet des Amériques.

"L’exclusion déclarée par Biden est basée sur l’accusation #Cuba, Nicaragua et Venezuela de pays antidémocratiques", a déclaré sur Twitter l’initiative Pensando Américas.

L’espace a également partagé un lien vers un article reproduit sur son site Web, qui retrace l’histoire et les principales étapes du Sommet des Amériques depuis son lancement en 1994 et son caractère exclusif.

L’article signale qu’avant la discrimination des trois pays, l’administration nord-américaine avait déjà donné des signes d’exclusion, en organisant en décembre 2021 le soi-disant Sommet mondial de la démocratie et en excluant Cuba, le Nicaragua, la Bolivie, le Salvador, le Guatemala et le Honduras. Du Venezuela, il a invité le chef de l’opposition Juan Guaidó.

"Cela semble être un mensonge, mais le slogan du sommet est « Construire un avenir durable », résilient et équitable, bien qu’un tel avenir ne se construise pas avec des exclusions ou des pays victimes de blocus et menacés de ne pas jouer au rythme de la Grande Puissance du Nord ».

Image illustrative tirée de l’ACN

L’article rappelle que la plus grande île des Antilles a participé au sommet de 2015, tenu au Panama, avec une délégation conduite par le président de la République de l’époque, Raúl Castro Ruz, leader de la Révolution, et en 2018, édition où aucune nation n’a été exclue "grâce à la pression latino-américaine sur l’empire".

Cette fois-ci, plusieurs pays se sont prononcés contre la position d’exclusion de la Maison Blanche, comme le Mexique, qui, par la voix de son président, Andrés Manuel López Obrador a assuré qu’il n’assisterait pas à la réunion.